La fonderie et Piwi

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Par : Nicolas
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vendredi 17 Juil, 2020
Catégorie : Economie

« Nous voulons faire de France Rail Industry (Hayange) le plus grand producteur de rails d’Europe ».

L’Usine Nouvelle –

Entretien avec le patron du groupe indien Jindal- C’est un dossier industriel chaud du gouvernement.

Le 17 juillet, le tribunal de commerce de Strasbourg doit examiner les cinq offres déposées pour la reprise du site de France Rail Industry (FRI) à Hayange (Moselle), seul fabricant de rails de l’Hexagone et principal fournisseur de la SNCF. Parmi les candidats figure le géant indien Jindal Steel & Power. Entretien exclusif avec son président, Naveen Jindal.

Nous voulons faire de France Rail Industry le plus grand producteur de rails d’Europe. Entretien avec le patron du groupe indien JindalNaveen Jindal, président de Jindal Steel & Power, détaille sa proposition pour FRI Hayange et explique pourquoi il ne souhaite pas y intégrer Ascoval.© Jindal

Un dossier ultra-sensible suivi de près par le gouvernement français, qui appelle à une reprise concomitante de l’aciérie Ascoval à Saint-Saulve (Nord).

Sur les rangs figurent

ArcelorMittal,

le groupe indien Jindal,

le groupe britannique Olympus Steel (déjà propriétaire d’Ascoval),

Liberty Steel (branche acier du groupe indo-britannique GFG Alliance) et

British Steel (du groupe chinois Jingye).

Dans le cadre d’un comité social et économique organisé le 15 juillet, l’intersyndicale de FRI indique avoir émis un avis « favorable » à l’offre de reprise de Jingye, qui « semble être la plus intéressante », et donné un avis « défavorable » aux quatre autres candidats. « Même si les Chinois n’ont pas bonne réputation en matière de reprise, que l’on ne connaît pas leur réelle volonté, que leur plan industriel est aujourd’hui ambitieux (450 000 tonnes), ce sont les seuls à avoir un projet réalisable pour Ascoval », se justifie l’intersyndicale CFDT, CFE-CGC et FO.

Dans un entretien exclusif à L’Usine Nouvelle, Naveen Jindal, le président de Jindal Steel & Power (unique fabricant privé de rails indien, déjà exportateur de rails vers le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie du Sud-Est, et filiale du conglomérat O.P. Jindal aux 22 milliards de dollars de chiffre d’affaires), détaille sa proposition pour FRI Hayange et explique pourquoi il ne souhaite pas y intégrer Ascoval.

Zone de commentaire !

4 commentaires pour : "« Nous voulons faire de France Rail Industry (Hayange) le plus grand producteur de rails d’Europe »."

  1. Encore les « meilleurs » ? Décidement…

    Quand cessera t-on, surtout dans notre pays, de faire des déclarations péremptoires à tout va, sur n’importe quel sujet, du style « nous voulons être les meilleurs sur, les premiers pour, etc ». Ce genre de péroraison n’est surement pas pour rien dans le sentiment qu’ont nos voisins européens, surtout du Nord, sur notre frivolité, nos jacasseries interminables, notre orgueil bouffi de vouloir toujours prétendre à être ou devenir les meilleurs, les premiers dans tout domaine…pour au final ne rien faire ou presque. Une tradition malheureusement bien française, et depuis des générations. Triste constat.

    Il est inutile de rappeler ces centaines ou milliers de « promesses », surtout quand on en mesure les résultats concrets
    – Les patrons de restaurants qui se faisaient forts de créer x milliers d’emploi, si l’on baissait leur TVA, sous Chirac. Résultats : quasi nul. Ils ont empoché l’argent et basta.
    – Y.GATTAZ, à l’époque où il présidait le MEDEF, promettait un million d’emploi si…Où sont –ils ?
    – Notre ancienne ministre de l’Ecologie, S.Royale, qui promettait un million de prises pour recharger les véhicules électriques. Bilan : moins de 30000 à l’heure actuelle.
    – Maintenant, on veut être les « meilleurs » pour la voiture électrique, l’hydrogène, le recyclage, la lutte contre le réchauffement climatique, pour ceci, pour cela. Alors que l’on n’a pas un sou vaillant, et surtout que l’on ne s’en donne pas les moyens!!

    Et c’est comme ça pour tout. C’est absolument grotesque, tout cette faconde coupée des réalités, ces haussements risibles de menton destinés à montrer « ce que l’on va voir !! », cette fatuité, face aux médias, à l’Assemblée ou dans les campagnes électorales.

    Qu’ils aient la décence de commencer par« fermer leur gueule » et d’agir, enfin. Efficacement. Pratiquement. Avec volonté et sans arrière-pensée électoraliste ou carrièriste. Pas besoin de paroles, des actes.

  2. Un ancien premier ministre disait: en France il y a les diseux et les faiseux et malheureusement ceux sont les premiers qui sont les plus nombreux !
    Le dernier paragraphe de notre ami Mèkéméké (mé qu’est ce que c’est, une histoire de tous les temps) résume très bien la situation:
    qu’ils ferment leur g….e et qu’ils se mettent au travail.

    Mais au fait ne nous a t-on pas dit pendant des semaines: le monde ne sera plus JAMAIS comme avant ?
    Et bien c’est bien parti !! et ce n’est pas terminé.

    Au fait j’espère que Mèké ne sera pas fâché il s’agit des premières paroles d’une chanson de Joe Dassin, époque encore heureuse et prometteuse.
    Bon week end à tous.

     

    Piwi : pas sur que ce soit Joe Dassin. *

    Eddy Constantine ou Yves Montand.

  3. Je viens juste de voir un reportage sur le 1er train à hydrogène, construit par Alstom. C’est une première mondiale…
    Mais à ma connaissance, il n’y a pas eu de battage médiatique depuis des lustres de la part de cette société pour annoncer que « vous allez voir, on va être les meilleurs, on va faire ceci, cela… ».

    Pas d’esbrouffe, du concret, du travail sérieux comme sait le faire cette grande entreprise, loin de toute déclaration fanfaronne préalable. Bravo à eux.

    Et c’est aussi ce qui se passe, chaque jour, dans de multiples fonderies. On bosse, on avançe, on résout les problèmes…sans se vanter et « l’ouvrir pour faire des déclarations faramineuses à tout bout de champ ».

    Si nos politiques savaient s’en inspirer, surtout après le désastre médiatique et sanitaire du Covid-19. Moins de discours d’intentions, plus de travail.

  4. Eh oui, malheureusement mais restons tout de même optimistes et esayons de maîtriser notre avenir ce qui, certes, n’est pas facile par les temps qui courrent mais allons-y

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