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Par : piwi
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vendredi 26 Avr, 2024
Catégorie : Automobile

Les ports de Belgique débordent de voitures électriques chinoises :

Le Monde

« On en a désormais qui stationnent ici pendant un an, un an et demi parfois »

Du fait des surcapacités productives de la Chine, qui aspire à capter un quart du marché européen du véhicule électrique, Anvers et Zeebruges sont saturés.

Par  (Anvers, Zeebruges (Belgique), envoyé spécial)

Des milliers de voitures tout juste sorties des usines locales, garées sur les quais du port de Yantai en vue d’être exportées vers les marchés étrangers, dans la province du Shandong (Chine), le 12 avril 2024.

Il faut sans doute voir ces endroits pour mesurer les difficultés de la transition de l’automobile vers l’électrique. Il faut y venir, aussi, pour observer comment une industrie chinoise en surcapacité peut inonder le marché européen. Ce matin-là, alors qu’un soleil inattendu illumine le dédale autoroutier qui mène à ce bras lointain du port d’Anvers (Belgique), un gigantesque cargo de la compagnie norvégienne Höegh Autoliners débarque des milliers de voitures dans l’un des terminaux d’International Car Operators (ICO), une filiale du groupe japonais Nippon Yusen Kaisha.

C’est, avec le suédo-norvégien Wallenius Wilhelmsen, l’un des principaux opérateurs du port désormais fusionné d’Anvers-Bruges, le plus grand terminal automobile du monde, par lequel transitait jusqu’ici la production d’une quarantaine de marques. Avant l’arrivée de leurs concurrentes chinoises.

A Calloo, près d’Anvers, et Zeebruges, sur la côte de la mer du Nord, les immenses parkings peuvent accueillir quelque 130 000 véhicules, mais ils sont désormais trop exigus. En 2022, 3,4 millions de véhicules ont transité par les deux ports et, depuis, le marché a encore évolué, les difficultés se sont multipliées et les opérateurs s’efforcent tant bien que mal de résoudre les questions relatives au stockage des véhicules.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’Europe face à la vague de l’automobile chinoise

Devant les grilles soigneusement gardées d’ICO, à Calloo, le regard se perd sur les voitures de toutes les marques alignées que des camions venus d’Italie, du Royaume-Uni, de Pologne ou d’Allemagne s’apprêtent à charger. Au premier plan, des modèles souvent encore inconnus du grand public. « Tous chinois. Moi, je préfère les bagnoles allemandes », maugrée Rinus De Vries, un camionneur néerlandais, qui patiente dans sa cabine.

Zone de commentaire !

4 commentaires pour : "Les ports de Belgique débordent de voitures électriques chinoises :"

  1. Que les chinois ne désespèrent pas !
    Renault vient d’ouvrir un nouveau showroom à Paris, boulevard Haussmann traversant avec la rue de la Pépinière, exposant la nouvelle R5 Electrique, une maquette de celle-ci et le nouveau scénic électrique,voiture familiale par excellence.
    Un affichage concernant ce scénic à retenu mon attention: 657 €/par mois….je vous laisse méditer .

  2. RENAULT, après une certaine traversée du désert, semble avoir le vent en poupe aujourd’hui, fort de son nouveau style et du renouvellement de sa gamme.
    Mais je crains,(l’avenir dira!) que sa volonté de ne pas équiper sa nouvelle Mégane et son Scénic, d’une motorisation thermique (hybride), contrairement à ce que fait habilement Peugeot-Citroën sur 3008, C3, etc, est une belle et grosse ERREUR!!!
    Les Mégane et Scénic, ont toujours été le coeur de gamme de RENAULT, véhicules familiaux par excellence et qui ont rencontrés un grand succès tout au long de leur existence. Beaucoup en Diesel, d’ailleurs.
    Ne vendre leur successeur qu’en version électrique (sic?) va rejeter de fait vers d’autres constructeurs offrant encore le choix des motorisations, les clients qui ont apprécié ces véhicules en thermique et ne sont pas près (financièrement ou par rejet) de basculer en 100% électrique.

  3. Le commentaire de Maurice est tout à fait avéré ! La gamme Renault ayant été réduite de moitié fait « fi » du thermique mais recement une de mes connaissances proche de la D.G me confiait que la chute risquait d’être amère.
    Nos concurrents n’ont pas oubliés que c’est le thermique qui porte l’électrique et pas l’inverse.
    Actuellement la Mégane électrique végète car elle a atteint son quota de clients mais en plus elle n’est pas adaptable en l’état en version thermique. Toute la partie chassis n’est pas utilisable et serait à refaire.

  4. RENAULT commet la même grossière erreur que PSA qui a voulu proposer le ludospace Berlingo et Rifter, uniquement en 100% électrique. Au grand bénéfice des ventes du Kangoo, qui a su conserver ses motorisations thermiques, à coté de l’électrique. Et depuis peu, PSA, au vu de la chute vertigineuse des ventes sur cette gamme, revient en arrière et propose à nouveau des motorisations thermiques sur ces véhicules.

    Il est vraiment désolant que les « têtes d’oeuf » de RENAULT n’aient pas pris exemple sur ce revirement, pour éviter la même bourde.

    2035 est encore loin, les motorisations thermiques ne sont pas encore interdites et constituent encore la majeure partie des ventes. Vouloir basculer tout de suite au 100% électrique sur des segments de gamme aussi importants et rémunérateurs est au moins, une grosse bourde, au pire très dangereux pour la marque RENAULT;

    On a vu RENAULT plus inspiré, dans le passé. Peut être le symptôme d’un égo démesuré ou d’un sentiment de supériorité de ses dirigeants?

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