Centre Presse –
A l’occasion de la Journée de lutte interprofessionnelle, 900 manifestants ont apporté leurs soutiens aux salariés de la Fonderie du Poitou Fonte alors que la manifestation de Poitiers rassemble 1.200 personnes.
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Selon la presse
Châtellerault se mobilise pour la Fonderie Poitou Fonte.
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ÉCONOMIE Fonderie du Poitou : un nouveau rendez-vous au ministère
Publié le 19/10/2018 à 04:55 | Mis à jour le 19/10/2018 à 04:55
« Nous avons obtenu une nouvelle rencontre avec Yves Bouloux, Bruno Belin et Jean-Pierre Abelin, au ministère de l’Economie le 31 octobre prochain. » annonce le sénateur Alain Fouché à propos de la situation de l’entreprise châtelleraudaise Fonderie du Poitou. Il fait suite à celui du mois de juillet dernier. « Des solutions doivent être trouvées pour accompagner cette industrie ! »
Les deux sénateurs, les présidents du Département et de l’agglomération souhaitent que tous les acteurs locaux et nationaux soient autour de la table, raison pour laquelle ils ont invité le président de la Région Alain Rousset et le député du Nord Vienne Nicolas Turquois.
« Nous ne laisserons pas tomber la fonderie du Poitou «
Lors de la séance des questions au gouvernement, hier après-midi à l’Assemblée, le député MoDem Nicolas Turquois a interrogé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire sur la situation des Fonderies du Poitou (Ingrandes).
« Je me bats pour les Fonderies du Poitou, lui a répondu le ministre. L’une a commencé sa restructuration […] L’autre, Fonderie aluminium, cela dépend de l’actionnaire principal Saint-Jean que j’appelle à investir davantage sur l’entreprise. Nous ne laisserons pas tomber la fonderie du Poitou.
Je suis convaincu qu’elle réussira sa restructuration industrielle » Bruno Le Maire a par ailleurs ajouté: « Notre objectif n’est pas de préserver une industrie du diesel qui est aujourd’hui en grande difficulté, c’est d’accompagner la transformation vers d’autres marchés, vers d’autres produits. Nous y arriverons sur la fonderie du Poitou. »
Questionné par le député sur un déplacement à Ingrandes, le ministre a eu cette réponse: « Si vous m’y invitez, je serais très heureux de m’y rendre. »