La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mardi 17 Déc, 2024
Catégorie : Actu flash

« Rien n’est fait » : avenir toujours suspendu à la Fonderie de Bretagne

« Rien n’est fait » : avenir toujours suspendu à la Fonderie de Bretagne

L’ultime réunion au ministère de l’Industrie, lundi 16 décembre, a débouché sur une nouvelle attente pour les 300 salariés de la Fonderie de Bretagne à Caudan (Morbihan). La décision est reportée de 48 heures.

L’ultime réunion au ministère de l’Industrie, lundi 16 décembre 2024, a débouché sur une nouvelle attente pour les 300 salariés de la Fonderie de Bretagne à Caudan (Morbihan). La décision est reportée de 48 heures.
L’ultime réunion au ministère de l’Industrie, lundi 16 décembre 2024, a débouché sur une nouvelle attente pour les 300 salariés de la Fonderie de Bretagne à Caudan (Morbihan). La décision est reportée de 48 heures. | OUEST-FRANCE

Tous les salariés de la Fonderie de Bretagne à Caudan (Morbihan) pensaient être fixés ce lundi 16 décembre 2024 sur leur avenir. La décision a finalement été reportée de 48 heures. La direction de l’usine a fait savoir que « toutes les parties ont convenu qu’il fallait encore 48 heures pour trouver les conditions d’un accord raisonnable ». De quoi susciter la colère des 300 salariés conviés à une réunion de restitution en début d’après-midi. « Je rentre chez moi, souffle excédé l’un d’eux, ils veulent vider l’usine des ouvriers, ce n’est pas possible ! » D’après la CGT, seul le groupe Renault reporte sa décision, « il enverra un mail d’ici 48 heures », explique Maël Le Goff, secrétaire général CGT FDB.

Trois semaines d’attente

Depuis le 26 novembre, plusieurs actions des salariés et de la direction sont menées pour alerter sur la situation de leur usine, ancienne filiale de Renault et sur son désengagement. Ce que conteste le constructeur, estimant qu’il ne peut s’engager au-delà d’un an sur les volumes. Engagée dans une diversification et une modernisation de ses outils, la Fonderie a cependant besoin de temps pour développer ces nouveaux marchés (marché militaire, agricole, ferroviaire) et de volumes garantis par Renault.

Des engagements multiples

Lors de la réunion à Bercy, autour de Marc Ferracci, ministre démissionnaire de l’Industrie, de nombreux partenaires ont tenté d’avancer vers un accord. Private Assets, investisseur allemand, en négociations exclusives pour le rachat de FDB, a validé le principe d’un chèque de 1,5 million d’euros outre les 11 000 tonnes promises au plan de charge. Une avancée, attendue par Renault. Elle est venue compléter les 14 millions promis par l’État, sous forme de prêt. La région Bretagne a également fait une proposition de financement. De quoi donner de bons espoirs pour l’issue de ce dossier.

En fin de journée, le cabinet du ministre démissionnaire, en contact permanent avec Renault et le repreneur potentiel a fait savoir que « rien n’est fait, mais on se rapproche d’un accord, la dynamique est positive ».
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Fonderie de Bretagne : une industrie moderne et pourtant menacée


Après plusieurs mois de négociations entre notre direction, le potentiel futur repreneur et Renault Group (principal client et ancien actionnaire), le projet de reprise porté par Private Assets SE & Co. KGaA est mis en péril faute de financements suffisants réunis à ce jour.

💪Fonderie de Bretagne lance une opération de financement participatif auprès du grand public, qui poursuit trois objectifs :

– Susciter un soutien massif dans l’opinion publique pour défendre nos emplois, notre industrie et nos territoires ;

– Récolter des fonds qui seront tous affectés au sauvetage de l’entreprise et qui permettront de boucler le financement du projet ;

– Permettre aux salariés de devenir actionnaires de l’entreprise en créant une holding baptisé TEUZER (fondeur en breton) appartenant aux salariés pour récolter les contributions financières du grand public.

350 emplois sont directement menacés par la fermeture du site historique de Fonderie de Bretagne.

https://lnkd.in/esCUhrq7

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1 commentaire pour : "« Rien n’est fait » : avenir toujours suspendu à la Fonderie de Bretagne"

  1. J’aimerais avoir quelques précisions . Calista n’a pas souhaité poursuivre l’aventure , pourquoi ?
    RENAULT n’aurait pas tenu ses engagements financiers , ni les volumes avancés ?
    Si c’est cas , pourquoi le ferait il avec un autre repreneur .

    Le nouvel ‘investisseur ne mettrait que 1 million et demi d’euros ( le prix d’une belle maison en front de mer à LORIENT !!) et l’état et la région le reste encore une fois de plus ?

    Les 11000 tonnes promises qui ne représenterait que 30% du CA il les retire de quelles fonderies ? En Europe ou ailleurs et avec quelle rentabilité pour FDB

    Dans 2 ans on recommence ?

    Je souhaite me tromper et je pense surtout au personnel qui est compétent , volontaire et qui s’est donné à fond pour l’aventure CALISTA .

    Tant que l’état ne fera rien de sérieux à l’échelle nationale pour préserver le secteur de la métallurgie , je crains le pire .

    On a sacrifié l’armement , le nucléaire (quelle fonderie française serait capable aujourd’hui de faire une turbine ? ) toute la filière automobile , et de nombreux fleurons de l’industrie bradés à des étrangers .

    Je souhaite le meilleur pour le personnel de FDB et que ces fêtes de fin d’années ne se passent pas dans la tristesse .

    Je pense également à Hachette

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