La fonderie et Piwi

MENU
Par : piwi
251
0
dimanche 22 Juil, 2018
Catégorie : Qui est qui

Montupet Chateauroux – Il l’a bien mérité le mérite

L’ordre du Mérite pour Jean-Pierre Bellier

Paulette Picard a remis la médaille de chevalier de l’ordre national du Mérite à Jean-Pierre Bellier.

La décoration remise, mercredi, au directeur de l’usine Montupet récompense une carrière complète, du technicien de base au directeur d’usine.

Je n’ai pas demandé cet insigne. J’ai juste essayé de faire mon travail, durant toutes ces années. C’est avec émotion que Jean-Pierre Bellier, directeur de l’usine Montupet, à Diors, a reçu la médaille de chevalier de l’ordre national du Mérite, mercredi, dans le jardin de la Chambre de commerce et d’industrie.
« Je viens d’une famille modeste, rappelle Jean-Pierre Bellier. On voit les autres être décorés, on se dit que ce n’est pas possible pour nous. C’est un honneur. »

Une dynamique dans le Berry
Né en 1963, à Saint-Roman (Drôme), d’une mère lingère et d’un père ouvrier, cadet d’une fratrie de dix enfants, « j’ai passé un BTS fonderie, en 1983, à Voiron (Isère), car, à l’époque, il y avait du travail dans ce secteur. »
Diplômé et en règle avec l’armée, en 1986, « j’ai fait un grand périple. Moi, le provincial, je suis parti chez Renault, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) ». Il y reste quatre ans, comme technicien méthode. « C’est là que j’ai appris le métier. »

Il intègre, en 1990, les fonderies du Poitou, à Chatellerault (Vienne). « J’y suis resté vingt ans, je suis passé à tous les postes. » Durant cette période, il obtient le diplôme d’ingénieur de production, par la voie professionnelle. Là, il vit « la financiarisation de l’outil industriel, avec la cession de l’usine à deux fonds de pension, américain puis allemand », rapporte Paulette Picard, chargée de remettre l’insigne au récipiendaire.

En 2010, il est appelé pour diriger l’usine Montupet, à Diors. « C’était juste après la crise, se souvient Jean-Pierre Bellier. Il n’y avait pas de volume, mais il y avait quelque chose à faire. Les salariés étaient prêts à en découdre pour s’en sortir. Aujourd’hui, le savoir-faire des quatre cents salariés Montupet de Châteauroux est reconnu. » Et de louer l’esprit « dynamique du Berry. C’est une force. Il y a des gens aptes à faire changer le système. »
« Vous avez toujours voulu prouver qu’il est possible d’avoir une industrie rentable, en France. Merci », conclut Paulette Picard, avant de lui accrocher sa médaille.

Info communiquée par Jacques Werdefroy qu’on retrouvera le week-end prochain à Etouars.

Zone de commentaire !

0 commentaires pour : "Montupet Chateauroux – Il l’a bien mérité le mérite"

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Dernières publications


Toutes nos catégories

Articles par années

Les partenaire de Piwi