La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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vendredi 20 Mai, 2016
Catégorie : Selon la presse

Fonderie d’Anjou fait les yeux doux aux jeunes

Et quand il y a des problèmes, au lieu d’appeler son chef, on demande conseil à son collègue et on les règle ensemble. Du management participatif, comme on dit. « Tout part de la base. Les gens savent. Et pour améliorer les choses, c’est ceux qui font, qui savent. »

Une méthode moderne pour attirer les jeunes vers le métier, les former, les retenir. Un métier qui, ce lundi après-midi, en tout cas, semble les fasciner.

Ils plongent avec prudence la louche dans le chaudron de métal en fusion et la ressortent, avec respect. Les fondeurs expérimentés guident leur bras vers le moule où l’alliage d’aluminium va prendre la forme d’un porte-clés. Il sera ensuite scié, usiné, poli et… offert en souvenir aux visiteurs.

Du compliqué, en petites quantités
Ça, c’est pour le clin d’oeil. Car à Fonderie d’Anjou, on fait des pièces très techniques, comme des amortisseurs pour les trains. L’entreprise a une certification spécifique pour travailler dans ce domaine.

« Le ferroviaire, c’est 40 % de notre chiffre d’affaires, poursuit Jérôme Gallard. On nous retrouve un peu partout, du poste de pilotage jusqu’au wagon, dans les pièces de freinage ou dans les pièces de décoration. Il y a une dizaine de pièces dans un TGV qui sont de chez Fonderie d’Anjou. »

La force de l’entreprise : faire des pièces compliquées, en petites quantités. Et de A à Z. « On ne fait pas que de la fonderie. On fait aussi du traitement thermique, de l’usinage, de la finition, du contrôle assez pointu. Des fonderies aussi diversifiées que ça, il en existe assez peu dans la région. Et même en France. » Avec des techniciens, capables de répondre à la problématique du client. Et même l’aider à définir ses besoins.

Un vrai savoir-faire, clairement. Mais un savoir-faire qui se perd. Ce que déplore Jérôme Gallard, car la demande est là. « On passe de moins en moins de temps à apprendre la fonderie dans les écoles. Mais les gens chargés de concevoir les nouvelles machines, les nouveaux avions, ils ne savent pas faire. Ils ont besoin d’avoir un appui, et cet appui, c’est nous. »

Comme les chaudrons d’aluminium en fusion, le métier n’est donc pas près de s’éteindre. Autant faudrait-il le mettre en valeur…

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