La fonderie et Piwi

MENU
Par : piwi
136
3
mercredi 25 Juin, 2025
Catégorie : Economie

En France, on n’aime pas les héritiers.

En France, on n’aime pas les héritiers.

Parce que l’héritage crée une rupture d’égalité républicaine, estiment certains.
Pour des raisons de jalousie sociale mal planquée, estiment d’autres.

Ainsi a-t-on lourdement taxé les héritages à partir de 1981.

Conséquences ? Selon Arnaud Montebourg, ancien ministre socialiste, comme pour Éric Trappier, président de l’UIMM et patron de Dassault Aviation – L’essentiel de nos grands groupes appartiennent à des fonds étrangers. Alors comment leur demander d’avoir un comportement patriotique quand leurs propriétaires ne sont pas français ?

– Dès que nos PME ou ETI atteignent une certaine taille, les héritages imposent souvent leur vente à des fonds d’investissement pour payer les impôts de transmission. C’est pour cela qu’on manque d’’ETI familiales, qui fleurissent pourtant en Allemagne et en Italie, où les héritages d’entreprises ne sont pas taxés.

Aux Forces Françaises de l’Industrie, nous sommes très mobilisés sur la thématique de la transmission et de la reprise d’entreprise.

Nous avons même créé un collectif dédié à cela. Afin de trouver des repreneurs et des financements pour éviter que, comme l’an dernier, 60 000 PME par an ne ferment faute de repreneur.

Le pacte Dutreil atténue fortement cette taxation et a permis une meilleure transmission intrafamiliale des PME et ETI françaises.

On est passé de moins de 9 % d’entreprises transmises à des héritiers avant lui, à 22 % des ETI qui restent dans la famille aujourd’hui.

Donc, ça fonctionne !

Seulement, parce que cela n’est pas conforme à la vision de la justice qu’ont certains, il est remis en cause. L’Assemblée nationale pourrait revenir dessus.

« Qu’est-ce qu’on préfère? », demande Arnaud Montebourg.

– Que nos entreprises restent familiales et enracinées ? Ou qu’elles soient vendues à des fonds d’investissement ?

– Un capitalisme familial avec, certes, des situations d’héritiers enviables ?
Ou une financiarisation de l’économie ?

Le mal français est de faire de la morale quand il faudrait faire de l’économie.

Certaines de nos valeurs ont un tel impact sur le monde des affaires qu’elles affaiblissent notre pays. Elles entretiennent la spirale du marasme économique.

L’égalitarisme doit être combattu si on veut que l’égalité revienne dans notre pays.

Il faut défendre nos entreprises familiales et renforcer, au contraire, le pacte conçu par Renaud Dutreil.

Vivent nos entreprises familiales !

Par Laurent Moisson

Zone de commentaire !

3 commentaires pour : "En France, on n’aime pas les héritiers."

  1. Ffi , ils s’appellent ffi remarque on a bien Sarkozy qui se revendiquait descendant de De Gaulle , on a plus que ça des économistes financiers Parisiens je rappelle de De Gaulle était l’homme de la participation et son action pour Renault à la sortie de la guerre en dit beaucoup.

  2. Un classique l’argument du faut dilemme… On peut aussi préférer que les entreprises appartiennent à l’état ou mieux (selon moi) à leurs salarié·es. Mais on peut aussi rétablir des vérités sur le fond de la question de l’héritage en France, pour cela je vous recommande chaudement : https://www.youtube.com/watch?v=hsWDiW2g9ww

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Dernières publications


Toutes nos catégories

Articles par années

Les partenaire de Piwi