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« Difficile d’avoir de la main-d’œuvre en fonderie » …
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Je suis surpris..que les fonderies soient surprises de ne pas trouver la main d’oeuvre qu’elles voudraient.
Les origines du mal remontent à pas mal d’années déjà, et les fonderies en sont également responsables.
Aucune leçon n’a été apprise des erreurs du passé…tradition française oblige !!
Quel raccourci…
Ce ne sont pas les fonderies qui dirigent les jeunes vers des métiers non manuels !
Un exemple qui n’est pas dans le milieu de la fonderie mais qui est parlant.
« Vieille Montagne », fondeur lamineur de zinc, fabricant de tous produits pour couverture en zinc avait besoin de clients couvreurs zingueurs pour vendre du zinc, or seuls 2 lycées techniques formaient en France de jeunes qualifiés dans cette spécialité et leur fréquentation était en déclin. De plus ces lycées n’étaient pas équipés du « top » des matériels spécifiques à cette profession.
Fort de ce constat, Vieille Montagne créa une école de formation de couvreurs zingueurs qui eut un franc succès, les jeunes étant plongés dans la principale usine fabricant des gouttières, des tuyaux et tous les accessoires de raccordement de descente d’eau pluviale et à ma connaissance cette école perdure et est toujours en activité.
Pour la fonderie, les lycées sont pour la plupart bien équipés mais l’immersion dans une usine permet certainement une plus grande attraction.
L’automobile, etc… avaient autrefois ses centres de formation technique des jeunes mais notre « Education Nationale » a décidé, à une certaine époque, de tout récupérer et les centres de formation en entreprise ont été fermés. D’où un certain fiasco du recrutement. On le voit bien avec la fermeture de sections fonderie, traitements thermiques, forge…
Un grand Merci à nos « politiques ».
Pour répondre à mon confrère Fondeur de l’Ouest :
On peut, accuser un tas de gens :
– nos élites et politiques qui sont très souvent totalement ignares des réalités du monde industriel,
– notre système éducatif à coté de la plaque, et qui préfère envoyer les jeunes vers des filières (psycho, socio, archéologie, sports, etc) bouchées et sans avenir certain (Université, etc), mais censées être plus « valorisantes ». Je me souviens du désespoir de certains de mes profs quand j’affirmais ma volonté d’aller en filière Technique.
Cela n’a pas changé, et la filière technique est bien souvent considérée comme un choix par dépit ou une voie de garage pour « cancres », par nos pédagos-bobos.
– beaucoup de parents qui veulent pour leur progéniture, une certaine ascension/position sociale (qu’ils n’ont pas eu ou veulent conserver)et qui les amènent à dénigrer la filière technique et envoyer souvent leurs rejetons vers des filières jugées « plus nobles », mais sans certitude d’avoir un emploi rémunéré à leur juste valeur. Ce qui se traduit par des sur-dîplômés occupant des postes de qualification/niveau moindre, et un profond dépit/ressentiment.
Mais tout cela n’exclu en rien la responsabilité première des fonderies, qui n’ont pas su, pas voulu offrir des conditions d’accueil et de travail meilleures, pour attirer des talents à tout niveau (du simple opérateur aux niveaux supérieurs). Salaires, conditions de travail, perspective d’évolution sont des facteurs clés dans la compétition pour attirer du personnel sérieux, motivé et susceptible d’évoluer.
Voilà pourquoi, avant d’accuser les autres, c’est à la profession de faire son méa culpa et faire en sorte d’améliorer son image de marque et son attractivité.
J’ajouterai que je suis totalement d’accord avec le commentaire de mon confrère Le Bébert de la Fonderie.
Les écoles d’entreprises (Renault, Michelin, Berliet, etc) assuraient un rôle majeur en formant en interne leur personnel, directement en prise avec le terrain et d’un niveau de compétence reconnu dans toute la profession.
La reprise en main par notre système éducatif kafkaien a donné ce que l’on voit aujourd’hui : Fonderie = bien souvent, filière rebut pour jeunes en errance ou sans motivation.
A tel point que dans la société où je suis, on ne prend plus de stagiaires BTS, après moult déceptions.
Mékilékon a totalement raison.
A l’époque, je suis rentré dès la 4ème dans la filière technique : 4ème AM comme Arts et Métiers qui était la voie royale pour le Bac Mathématique et Technique et la prépa aux Arts et Métiers (ENSAM) et autres écoles d’ingénieurs du concours commun.
Beaucoup de jeunes, de parents et même de profs considéraient que c’était la « poubelle » du lycée et que les autres filières étaient bien plus valorisantes !
Et malheureusement cela n’a pas beaucoup changé, les mentalités sont restées figées sur ce concept à la noix. Pauvre France.
Regardez vers bon nombre d’autres pays d’Europe et vous comprendrez pourquoi nous avons un chômage record des moins de 25 ans.