ont redonné le sourire en ce début d’année à Michel Beauchot, chef de file historique de FO à la fonderie PSA.
selon L’ Union L’ Ardennais
« Les Ayvelles, ce n’est pas Aulnay. Pas de politique du pire. Mais on est attentif. »Archives.
Les 60 millions investis sur le site sur trois ans (2011-2014), avec une nouvelle ligne à la clé (nos éditions du 11 septembre) et une conjoncture plus favorable en termes de ventes (dont les modèles 208, 308, C4 Picasso pour lesquels l’unité ardennaise fabrique notamment des culasses et boîtiers de différentiels) ont redonné le sourire en ce début d’année à Michel Beauchot, chef de file historique de FO à la fonderie PSA des Ayvelles. Sans compter de bons résultats aux élections professionnelles de décembre, le syndicat retrouvant sa première place (466 voix sur 1 694) et la majorité au comité d’entreprise via une alliance avec la CFE-CGC.
Une équipe d’une trentaine d’ouvriers
Par ailleurs représentant au comité central, ce qui lui permet d’avoir une vision globale de la santé du groupe et de sa stratégie, Michel Beauchot tient toujours un discours mesuré. Mais ferme. « Notre souci c’est qu’à défaut de prospérer, l’usine demeure, résiste, et soit toujours le poumon économique du département… »
Or, le regain d’activité (prévisions stables pour le secteur ferreux, et en légère hausse pour l’alu) se concrétise par le retour d’équipes « VSD » (pour vendredi-samedi-dimanche), depuis fin décembre. « Symboliquement, ce n’est pas neutre » remarque Michel Beauchot.
Cela concerne une trentaine d’ouvriers, mais c’est notable. Vingt contrats de professionnalisation vont être signés également ce premier semestre, dont une moitié en direction de chômeurs éloignés de longue date du marché du travail. « Nous le souhaitions, nous avons été entendus », conclut encore le responsable FO. 95 % des véhicules PSA possèdent au moins une pièce produite dans le 08.
Pourvu que ça dure, même si chacun observe avec attention les négociations actionnariales avec la Chine et attend les premières décisions du nouveau PDG Carlos Tavares qui arrive de Renault, un constructeur qui n’a pas, au contraire de PSA, privilégié la France comme base de production…
