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Par : piwi
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mardi 11 Mar, 2025
Catégorie : Qui est qui

Marie Curie la métallurgiste.

Marie Curie la métallurgiste
Le premier travail scientifique de Marie Skłodowska Curie (1867-1934), et ses deux premières publications, concernèrent l’étude des propriétés magnétiques des aciers trempés en fonction de leur composition chimique et des conditions de trempe.
Ce travail dura trois ans et fut à l’origine de la rencontre entre Marie et Pierre Curie qui était un spécialiste du magnétisme des solides. Les connaissances sur le fer et les aciers étaient à l’époque encore fort incertaines quoique déjà complexes.

Marie apprit à manier beaucoup d’échantillons de compositions chimiques variées fournis par plusieurs industriels. Ce sens de l’étude systématique fut providentiel lorsqu’elle décida ensuite d’examiner l’aptitude de différents matériaux à émettre des rayonnements

Benchmarck des meilleurs aciers européens

Voilà ce que écrit Marie-Curie en 1897 à l’Académie des sciences

« J’ai étudié des aciers à divers pourcentages de carbone, ne contenant que
de faibles quantités d’éléments autres que le fer et le carbone. Ces aciers sont de diverses provenances : aciers de Firminy, aciers d’Unieux, – aujourd’hui Aubert & Duval – aciers de Styrie.- aujourd’hui BÖHLER -. J’ai étudié aussi des aciers spéciaux à divers pourcentages de carbone : au bore, au cuivre, au silicium, au manganèse, au nickel, au tungstène, au molybdène, des usines des Sociétés Châtillon et Commentry, Commentry et Fourchambault ; des aciers au chrome, au tungstène de l’usine d’Assailly ; des aciers au tungstène de l’usine d’Allevard et de la maison Boeler de Styrie »


Le principal résultat de son travail est que parmi les barres d’acier qui lui ont été fournies par les industriels, si elle retrouve le rôle favorable du tungstène, qui était déjà connu et utilisé – observé et publié par John Hopkinson en 1886 – elle trouve que le molybdène a un rôle plus favorable encore. Elle conclut d’ailleurs clairement sa communication de 1897 à l’Académie des sciences ainsi: « Les aciers employés actuellement pour la construction des aimants permanents sont des aciers au tungstène. On voit que les aciers au molybdène pourraient également être utilisés davantage»
Du magnetisme à la radioactivité

Forte de son expérience sur les aciers, Marie savait qu’elle devait étudier de manière précise et systématique le maximum de matériaux possible obtenus auprès de ses collègues savants : « J’ai examiné un grand nombre de métaux, sels, oxydes et minéraux » l’uranium a été donné par Henri Moissan (1852-1907, prix Nobel de chimie 1906. Ce fut le début d’une grande passion pour la radioactivité.

Remerciements

Marie remercia bien sincèrement le professeur Le Chatelier, dont l’aide et les conseils ont été précieux. Elle prend également soin de remercier les
Directeurs des différents établissements industriels qui lui ont procuré des barres d’aciers pour son travail dont Aubert & Duval

Source:

Lire l’article d’Olivier Hardouin_Duparc

https://lnkd.in/dfZTa-Z2

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