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La fonderie Doutre au Lion-d’Angers (Maine-et-Loire) a développé un nouveau marché, celui des plaques de rues, qui comptent pour 50% du chiffre d’affaires en mars 2022.
L’activité bat son plein à la fonderie Doutre, en mars 2022. Pour faire entrer l’alu en fusion, il faut monter la température à 750 °C, et pour le béton à 1 300 °C. C’est dire l’énergie consommée.
Forte de quatorze salariés, la fonderie est spécialisée dans la réalisation de plaques en relief de concours agricoles, hippiques, canins. Elle en a réalisé 3 000 pour le salon de l’agriculture à Paris, en février 2022.
Entreprise familiale créée en 2001, la fonderie Doutre au Lion-d’Angers (Maine-et-Loire) a été reprise, en 2020, par Romain Doutre, 34 ans, le fils de Gérard Doutre, le fondateur.
« Avant le Covid, les plaques de concours agricoles représentaient 80 % de notre chiffre d’affaires. Il a fallu se bouger. »
Romain Doutre Dirigeant de la fonderie
Les plaques de rues
Quand a surgi la crise sanitaire, en 2020, toute l’activité événementielle s’est arrêtée, les concours agricoles compris. Le dirigeant a rebondi en ayant l’idée de développer le marché des plaques de rues (noms, numérotations).
« Avec l’arrivée de la fibre, l’adressage s’imposait aux communes, dont beaucoup en étaient dépourvues dans le sud de la France. »
Les plaques de rue constituent désormais à fin 2021 la moitié du chiffre d’affaires de la fonderie du Lion-d’Angers, basée dans la zone industrielle des Sablonnières.
La fonderie Doutre s’est lancée sur le marché de la numérotation des rues, pour faire face à la pandémie du Covid en 2020. Cette nouvelle activité compte, en mars 2022, pour 50% du chiffre d’affaires de l’entreprise.
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En 2022, les concours agricoles ont repris.
« On a sorti 3 000 plaques pour le salon international de l’agriculture à Paris. »
Le carnet de commandes de la fonderie labellisée Produit en Anjou est plein.
« C’est agréable sans l’être, à cause de la flambée des prix des matières premières (gaz, métal, aluminium). »
Du coup, une hausse des tarifs est inévitable. Ce qui n’empêche pas le patron, Romain Doutre de vouloir embaucher.