La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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vendredi 25 Mar, 2011

Zone de commentaire !

7 commentaires pour : "je ne sais même pas ce qu’est un 8D."

  1. C’est une méthode de résolution de problèmes basée sur le principe de la roue de Deming. C’est souvent une requête des clients pour répondre aux problèmes de non qualité externe du fournisseur. Ce 8D est d’ailleurs très fortement conseillé par la norme ISO TS 16949 dans la procédure obligatoire de la maitrise des non conformités.
    Vous trouverez toutes les explications nécessaires sur internet. Je vous transmets un lien pour exemple :
    http://www.siliconfareast.com/8D.ht
    Cordialement

  2. Encore un truc qui va demander des invest en « hommes et en temps »
    N’oublions jamais que dans la vie de tous les jours comme dans notre job une simple analyse comme
    1 – Observer, 2 – Réfléchir, 3 – Agir, 4 – Contrôler
    est déjà un outil gratuit qui va résoudre bien des problèmes :
    exemple : la personne qui traverse une rue sans les points 1 et 2 ne pourra peut-être pas appliquer le point 4 !!!
    Un vieux fondeur passait beaucoup de temps à Observer
    Les nouveaux outils demandent de beaucoup de temps à Réfléchir… mais une étape a été perdue : la 1, et souvent la 4 est oubliée faute de temps… alors qu’après l’étape 4, on devrait recommencer par la 1….etc

  3. La meilleure et la pire des choses. Dans le 1er cas, une manière de faire progresser la Qualité sur des problèmes vraiment importants pour la santé et l’intégrité de la pièce, souvent répétitifs, et qui en valent l’enjeu. (sécurité, étanchéité, durée de vie en fonctionnement, …)
    Pratiqué comme des robots par des services Qualité débiles, composés de bureaucrates décérébrés qui ne savent qu’appliquer des procédures sans compétence technique ni reflexion no bon sens, juste parce qu’il y a une petite éraflure de 1 mm²sur une surface usinée de 1 m², c’est évidemment une totale aberration. Et le signe de la réelle perte de compétence technique et pratique, constatée depuis qq années chez certains donneurs d’ordres.
    Clients pour qui, seule la finance compte, et qui croientt que demander de la sur-Qualité (le fameux Zéro défaut) est facteur de bonne gestion….!! D’où la surcharge de Cdc en critères d’acceptations ineptes, intenables (Qualité aviation pour la moindre bricole!!) ou franchement incompatibles.

  4. Mon cher PIWI , le 8D c’est tout simplement ce que l’on appelait le bon sens, la compétence et le savoir faire. Aujourd’hui le 8D , c’est 8 fois plus de Dépenses de temps et d’ énergie pour une majorité de sous traitants

  5. Tout à fait d’accord avec PMC. Le problème est que ces procédures nous sont imposées par les clients automobiles.
    Et dans l’automobile, en ce moment, tout va trop vite :
    1- On n’observe plus.
    2- On agit dans la précipitation…
    3- …Sans avoir le temps de la réflexion (Car il faut proposer une solution dans les 48H)
    4- On contrôle difficilement car cela à un coût que le client ne veut pas payer et qui diminue encore un peu plus la maigre marge du fondeur.
    Je suis conscient que lorsqu’on achète une voiture neuve, on n’aimerai bien ne pas être embêter. Mais quand on livre entre 5000 et 10000 pièces par semaine, il serait bien que nous ne soyons pas plombé quand après plusieurs mois de fabrication, il y a une pièce défectueuse qui passe entre les mailles des multiples contrôles qualités. Car bizarrement, lorsque cela arrive, le fondeur est souvent mis en cause.

  6. Tout à fait d’accord avec les commentaires précédents: On perd toute notion de bon sens, et de plus cela ne fonctionne pas, la preuve, il n’y a jamais autant eu de rappels de véhicules: on pourrait en parler des jours entiers, mais force est de constater que les constructeurs et grand donneurs d’ordre ont le don de compliquer et d’alourdir des méthodologies (telles que le 8D) en particulier en augmentant la documentation associée. C’est comme pour les impôts, tout le monde le sait, trop de papier tue le papier, plus personne ne lit et analyse, en finalité, cela ne sert plus à rien. Heureusement, quelques rares constructeurs ont su rester réalistes, leurs véhicules restant par ailleurs des références en matière de fiabilité

  7. Quand la « philosophie » devient une des données incontournable de l’entreprise, c’est un peu comme quand les politiques se veulent industriels : le fiasco !
    Remettons chaque chose à sa place et usons avec modération de tous ces « phénomènes de mode » qui compliquent beaucoup les choses pour un résultat peanuts, voire négatif. Soyons des pragmatiques dans l’âme.

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