La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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samedi 28 Mai, 2022
Catégorie : Emploi

FONDERIE MBF: 200 ANCIENS SALARIÉS ATTAQUENT AUX PRUD’HOMMES

AFP –OC avec AFP

La cour d’appel de Dijon avait confirmé mi-décembre la liquidation de la fonderie automobile, à la suite de l’absence de repreneur pour ce fabricant très endetté de carters de moteur et pièces de boîte de vitesse.
Quelque 200 anciens salariés de la fonderie automobile MBF de Saint-Claude (Jura), en liquidation judiciaire depuis décembre, ont lancé vendredi une procédure aux prud’hommes, a indiqué l’intersyndicale.

« Après plusieurs mois de recherche et de travail pour constituer la requête », ces ex-salariés et leur avocat ont déposé les dossiers au conseil des prud’hommes de Lons-le-Saunier.

« Nous voulons que la responsabilité de l’ancien actionnaire un entrepreneur italien soit reconnue, ainsi que celle des donneurs d’ordre, Stellantis et Renault », a dit à l’AFP Koray Sukran, membre de l’intersyndicale et représentant du syndicat Sud Industrie.

90 salariés sur 286 « ont retrouvé quelque chose »
Selon lui, sur les 286 salariés de MBF au moment de la liquidation, seuls environ 90 « ont retrouvé quelque chose », que ce soit un emploi, une formation longue durée ou une création d’entreprise.

La cour d’appel de Dijon avait confirmé mi-décembre la liquidation de la fonderie automobile, prononcée en première instance en juin 2021 à la suite de l’absence de repreneur pour ce fabricant très endetté de carters de moteur et pièces de boîte de vitesse. Les salariés avaient un projet de reprise par l’intermédiaire d’une société participative et coopérative (Scop), mais qu’ils n’ont pas eu le temps de finaliser.

Ce « projet de reprise aurait permis de conserver des emplois, des savoir-faire, un outil industriel dans un bassin d’emploi hyper sinistré comme celui de Saint-Claude », a regretté l’intersyndicale dans un communiqué.

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1 commentaire pour : "FONDERIE MBF: 200 ANCIENS SALARIÉS ATTAQUENT AUX PRUD’HOMMES"

  1. Ce monsieur devrait se pencher sur la longue mais très sûre agonie vécue par l’entreprise depuis la revente de celle-ci par les propriétaires fondateurs à un certain groupe suisse puis à d’autres avant de chercher une explication provenant des clients.

    Je me souviens très bien car présent, d’un certain chef d’atelier qui se vantait de faire monter les salaires en changeant régulièrement et souvent d’employeur, ou se trouve t-il aujourd’hui ? il y avait beaucoup de travail à l’époque ou tout du moins pour un certain niveau de salarié qui pouvait se permettre ce genre de marchandage plutôt que de défendre la pérennité de son entreprise, c’est humain mais c’est aussi périlleux à terme.

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