La direction ne comprend pas comment une bonne nouvelle peut se transformer en argument de conflit et de blocus », déplorait hier soir Laurent Galmard, le directeur général du site, partagé entre incompréhension et colère.
Si l’annonce des dix embauches en 2016 satisfait tout le monde, la CGT dénonce le mode de recrutement, à l’échelle du groupe Renault, et demande la priorité pour les intérimaires actuellement en poste à la fonderie. Après les discussions d’hier, la direction a accepté de faciliter les démarches en interne. À l’annonce de cet engagement, le personnel réuni en début de soirée a décidé de lever le blocage du site. « Ce mouvement intervient dans un contexte difficile pour la fonderie. On perd 10 M€ par an et sans le soutien de Renault on aurait fermé l’usine ». Et le directeur d’ajouter à l’intention de la CGT : « Ce n’est pas en détruisant l’image de la fonderie que l’on avancera ».