Les Echos –
Le cabinet Roland Berger a jugé que l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve est une « aciérie qui a du sens ». – Jean-Michel Turpin/Divergence
L’expert indépendant a jugé l’offre de reprise d’Altifort « solide » et « crédible ». Le repreneur a maintenant jusqu’à début décembre pour consolider son offre sur le plan commercial, industriel et surtout financier.
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En amont, l’aciérie se fournit en ferrailles dans un rayon de 100 kilomètres autour de l’usine. Elle recycle par exemple toutes les chutesde l’usine Toyota à Onnaing. Phoenix, l’opérateur de manutention de ferrailles et de laitier (coproduit de
l’acier), est ainsi directement menacé avec ses 37 salariés.
Au-delà, c’est un modèle d’économie circulaire qui serait remis en
question, au profit de l’acier de hauts-fourneaux, produit avec du
fer et du charbon venu de l’autre bout du monde.
Autres victimes directes potentielles, la société de maintenance industrielle Endel, très présente sur le site, mais aussi les entreprises de service, à commencer par les transporteurs.
Selon les syndicats d’Ascoval, la disparition de leur aciérie entraînerait
presque sûrement celle de la tuberie voisine de Vallourec, avec qui elle partage des services. La tuberie a déjà subi plusieurs cures d’amaigrissement sévères, dont un plan social cette année, entraînant 164 suppressions d’emplois. Le site
ne comptera plus que 130 salariés,
contre encore 800 il y a trois ans…
Exigences de qualité
La problématique d’Ascoval concerne aussi très directement la partie
aval de la filière. Avec une inquiétude particulière sur Valdunes.
Cette entreprise, rachetée en 2014 par le chinois MA-Steel, compte
deux usines, à Valenciennes et Leffrinckoucke, près de Dunkerque.
Elle fabrique des roues, des essieux ferroviaires et des axes de trains.
Des pièces stratégiques pour lesquelles les clients comme la SNCF
affichent des exigences de qualité auxquelles répondent les aciers
spéciaux d’Ascoval, sans véritable alternative.
Selon des estimations relayées par certains élus et les syndicats,
la défaillance d’Ascoval pourrait mettre en danger un bon
millier d’emplois. A l’inverse, le projet
de laminoir à fil porté par Altifort permettrait de sécuriser une
industrie française du tréfilage aujourd’hui contrainte de s’approvisionner
à l’étranger.
Derrière l’usine nordiste, un écosystème local
« Si tout le monde joue le jeu jusqu’au bout, Ascoval peut être sauvé
et nous garderons une filière des aciers spéciaux en France », a lâché
le président de la région Hauts-deFrance, Xavier Bertrand, à l’issue
de la réunion à Bercy mercredi .
De fait, au-delà de la seule aciérie nordiste et de ses 281salariés, c’est tout un écosystème qui est menacé.
« Si tout le monde joue le jeu jusqu’au bout »
Le problème c’est que ce n’est pas un jeu! Les politiques, outre leurs gesticulations, n’ont aucun pouvoir sur les décisions des groupes et des actionnaires.
Tout le monde le sait dans le milieu.
Rappelez-vous de Mittal Gandranges et tous les politiques qui ont fait le défilé…
Le projet du fil, pourquoi pas si Altifort paye tout. Mais je ne pense pas que ce soit leur volonté. Sans subventions, ils ne feront rien.
Est-ce que les propriétaires d’Ascolval sont vendeurs, ou bien nous sommes dans le même cas que FORD à Bordeaux ?