La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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lundi 16 Mar, 2015
Catégorie : Qui est qui

Wikipédia reçoit une fonderie

Histoire

La SBFM s’est mis en place à la suite de la disparition progressive des fonderies de la régie Renault, installées à Billancourt. C’est une fonderie très spécialisée, dotée d’un équipement technique et industriel moderne. Elle fabrique des pièces d’acier et de fonte malléables pour voitures, camions, tracteurs et machines-outils2.

La SBFM comte au début des années 1980 jusqu’à 1 600 salariés au début des années 1980, avec une mixité de jeunes embauchés et d’anciens des Forges d’Hennebont1.

Renault est, jusqu’en 1998, l’actionnaire principal de l’entreprise, à hauteur de 99 %1. Renault est également le client principal en absorbant 70 % de la production1.

L’entreprise est cédée en 1998 par Renault au groupe Teksid, actionnaire italien de la branche fonderie de Fiat1.

La SBFM est à nouveau vendue en août 2006 au groupe italien Zen, spécialisée dans les pièces mécaniques pour poids lourds et machinisme agricole et dirigé par Florindo Garro1,3, spécialisé dans le rachat de fonderies en difficultés4.

En 2007, l’entreprise ne compte plus qu’un peu plus de 600 salariés1.

L’entreprise dépose son bilan en novembre 2008. L’usine comporte alors 550 salariés3.

C’est le tribunal de commerce de Lyon qui statue sur le devenir de la SBFM, ainsi que sur les autres sociétés du groupe Zen France : Rencast dans le Rhône qui emploie plus de 900 personnes, Fabris à Châtellerault qui emploie 380 salariés et l’entreprise lyonnaise Florence et Peillon qui emploie 400 personnes. Florindo Garro prévoit de présenter un plan de continuation des activités aux constructeurs automobiles et à l’administrateur judiciaire3.

En décembre 2008, le couperet tombe, redressement judiciaire et plan de licenciements sont décidés4.

Le tribunal de commerce de Lyon ouvre en mars 2009 un plan de cession de l’entreprise. La SBFM reste en redressement judiciaire. Les candidats ont jusqu’au 30 avril 2009 pour déposer leurs dossiers de reprise avec des propositions de relance industrielle et de mesures sociales5.

En septembre 2009, Renault rachète l’entreprise et décide d’en changer le nom, la Société bretonne de fonderie et mécanique devient la Fonderie de Bretagne (FDB)6,7.
Notes et références

Ouvrages :
Jean-Pierre Hélias et Yveline Hélias, Des forges à la SBFM, Pont-Scorff, Imprim’art, 1995, 114 p. (ISBN 2-9509460-0-3)
Yannick Quénéhervé, La Bretagne au cœur et le cœur à gauche : souvenirs d’un leader ouvrier de la SBFM, Fouesnant, Yoran embanner, coll. «

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