LES ECHOS –
Voiture électrique : au coeur de la première gigafactory française
La première usine de batteries pour véhicules électriques de l’Hexagone est en train de sortir de terre près de Lens. Les investissements sont lourds et les dimensions impressionnantes. Les machines, elles, viennent… d’Asie. Reportage.
Achevé à l'automne, le premier bloc de production de l'usine d'ACC fait__ 644 mètres de long sur 94 mètres de large. La partie la plus élevée du bâtiment fait 34 mètres de haut.__
Chaque jour, douze conteneurs de machines arrivent par camion sur le site de Douvrin/Billy-Berclau, près de Lens. Pour les stocker, il faut deux terrains de foot. Autour, des équipes de techniciens chinois ou coréens. Certaines machines valent plus de 1 million d’euros pièce et les contrôles à réception peuvent nécessiter plus d’une semaine. Cachés sous des bâches bleues, ces équipements sont destinés à la construction de la première grande usine française de modules de batteries pour véhicules électriques. Cette gigafactory aura une capacité de production de 40 GWh par an en 2030. De quoi équiper plus de 500.000 voitures électriques.
L’usine est construite par Automotive Cells Company (ACC), une société créée en août 2020 et détenue à parts égales par Stellantis, TotalEnergies et Mercedes. La première unité de production, d’une capacité de 13,4 GWh et d’un coût de près de 800 millions d’euros, sera inaugurée le 30 mai, par les dirigeants des trois actionnaires, le président Macron et le chancelier Scholz.
Les allemands auront-ils ratifiés la fin de l’ère thermique en 2035 pour
cette inauguration ?
En complément du commentaire de LRHH, dans la presse luxembourgeoise de ce jour:
Pétition au Luxembourg: «Le moteur à combustion n’est pas nocif pour le climat»
LUXEMBOURG – La pétition contre la fin des moteurs à combustion en 2035 a recueilli les 4 500 signatures nécessaires en seulement quelques jours.
Plus de 4800 en l’espace de cinq jours, et même 6300 ce samedi soir: la pétition contre la fin des moteurs à combustion a mobilisé rapidement bon nombre de personnes visiblement hostiles à l’abandon du moteur thermique.
«J’appelle le gouvernement et le parlement luxembourgeois à ne pas ratifier la directive sur l’interdiction prévue des moteurs à combustion à partir de 2035», indique le pétitionnaire qui propose même d’organiser un référendum. Il indique «ne pas diaboliser l’électromobilité» mais critique «la manière forcée dont la Commission européenne veut imposer les voitures électriques à la population de l’UE». Il dénonce notamment le manque d’aboutissement de telles voitures et surtout leur prix, «elles sont toujours nettement plus chères».
Abstention de l’Allemagne
Selon lui, «le marché devrait décider lui-même quelle technologie prévaudra». «Ceux qui veulent interdire le moteur thermique n’ont peur que de l’innovation et de la concurrence» car «le moteur à combustion n’est pas nocif pour le climat en soi», poursuit-il. «Cela dépend de la façon dont il est alimenté et avec des carburants alternatifs, une voiture à moteur à combustion peut rouler de manière climatiquement neutre». Changer complètement de paradigme ne sera pas sans conséquence en termes humains: il pense notamment au sort des milliers d’employés des stations-services et à ceux qui travaillent à l’entretien des voitures dans les garages.
Le vote des États membres de l’UE, prévu la semaine dernière pour entériner l’interdiction de la vente de voitures à moteur thermique en 2035, a été reporté sine die, l’abstention annoncée de l’Allemagne empêchant de réunir la majorité nécessaire. Sans l’Allemagne, la majorité qualifiée des Vingt-Sept qui est requise (vote favorable d’au moins 55% des États représentant au moins 65% de la population de l’UE) n’était plus atteinte.
L’automobile européenne menace de délocaliser ses « gigafactories » aux Etats-Unis
Les subventions américaines remettraient en cause des usines de batteries prévues en Europe.
Dans le sillage de Volkswagen, l’industrie réclame davantage de subventions à Bruxelles.
Est-il vrai que nous sommes dans un système capitaliste où la libre concurrence non faussée doit prévaloir ?
Il me semble que cela commence à bien faire que les déficits (et subventions) soient toujours nationalisés, donc payés par les contribuables,
alors que les bénéfices restent toujours acquis à l’entreprise et à ses actionnaires.
Pour n’importe quoi maintenant, il faut distribuer force chèques , subventions, exonérations, aides diverses, etc à des entreprises privées!!
Et
jamais de retour, quand celles-ci ferment un site en France pour insuffisance de profits ou autres raisons discutables.