La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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dimanche 24 Mar, 2024
Catégorie : Actu flash

« S’il n’y avait plus d’entreprises comme ça, on serait obligés d’arrêter de restaurer »

« S’il n’y avait plus d’entreprises comme ça, on serait obligés d’arrêter de restaurer » : la fonderie CBI, l’une des dernières de France à fabriquer des pièces sur mesure

Dans la vallée de la Bresle, la Glass Valley, la fonderie CBI à Blangy-sur-Bresle est une des dernières en France à fabriquer des pièces pour l’industrie, souvent uniques et sur mesure depuis la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, elle emploie une vingtaine de salariés et essaie de maintenir une tradition face aux géants du secteur.

Ne vous fiez pas à la rusticité des lieux. Dans cette ancienne écurie datant de 1890, le savoir-faire est inégalable. Ici, à la fonderie Caffier Barreau Industries également appelée fonderie CBI, on fabrique tout ce que les autres ne veulent plus faire.

« Notre cœur d’activité, c’est le moule de verrerie, explique Frédéric Cléré, responsable opérationnel à la fonderie CBI. On fait beaucoup d’ébauches de moules de verrerie pour toute la Glass Valley, pour de la bouteille en parfumerie. On fait de la queue de casseroles. On fait de la pièce mécanique. On fait de la pièce à la demande. On fait de la pièce de restauration, de la pièce de rénovation. Avec plan. Sans plan. Et même si ça ne paraît pas, on fait beaucoup de pièces pour le luxe. Moi, je dis toujours, le luxe commence ici ! »

Un savoir-faire centenaire

La fonderie CBI, c’est près de 200 ans d’expérience. Elle est l’une des dernières en France à fabriquer des pièces bien souvent uniques et sur mesure.

Dans les fours électriques, la fonte en fusion. D’une capacité de 400, 600 ou 800 kg, ils sont en chauffe depuis le milieu de la nuit, pendant les heures creuses. Au petit matin, on y introduit des ingrédients selon une recette bien précise. « On mélange du carbone, de l’acier et de la gueuse. De la gueuse, c’est du lingot de fonte, précise Frédéric Cléré. Ici, on travaille beaucoup en nuance de fonte. Donc chaque nuance de fonte a sa recette, sa préparation. On fait des ajouts de silicium, de différents métaux comme le nickel ou le chrome. Tout dépend de la nuance, de la recette choisie. Pour ça, on a des cahiers de recettes avec toutes nos préparations. »

Pour que la fonte entre en fusion, il faut la chauffer environ 45 minutes à 1500°. Une fois à point, elle est coulée dans un moule fait de sable et de résine à 1350°. La difficulté principale, c’est d’éviter les défauts d’aspect et les défauts de matière. C’est là toute la technicité du métier. « Pour éviter les défauts, il faut une bonne fonte. Il faut un bon sable et il faut un bon système de coulée, énumère Frédéric Cléré. Ce sont trois choses différentes, mais qui peuvent influer sur la qualité de la pièce. Et beaucoup de savoir-faire ! Des opérateurs, des fondeurs et des personnes qui fabriquent les outillages à quelques kilomètres d’ici. »

Il faudra un jour entier à la fonte pour refroidir. On démoulera alors une cheminée de locomotive à vapeur de 400 kilos ! Elle remplacera l’ancienne sur ce monument historique en cours de restauration dans l’Oise.

Olivier Janneau, le président du musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires français (MTVS), ne boude pas son plaisir d’assister à la coulée de cette cheminée. L’ancienne était percée et n’était pas récupérable.

Obligés d’aller à l’étranger

Basé à Crèvecœur-le-Grand dans l’Oise, le MTVS a de plus en plus de mal à trouver des entreprises françaises qui acceptent ses commandes de pièces. La Fonderie CBI est donc une aubaine, avoue Olivier Janneau. Et cela d’autant qu’elle est située à moins de 60 kilomètres de Crèvecœur. « Par exemple, les tampons en laine qui servent à graisser les roues des wagons et des locomotives, on a été obligés de les faire faire en Hollande parce que la seule entreprise en France qui en faisait a fermé il y a 5 ans. Ce sont des commandes de niches qui sont tellement petites que les entreprises ne veulent pas s’embêter avec ça, déplore-t-il. La cheminée, c’est une seule pièce, c’est de l’unitaire. Donc ça a un certain coût. Mais ça demande également un savoir-faire qu’il y a de moins en moins dans notre pays. Donc des entreprises comme ça, c’est très précieux. (..) Nous, on aime bien ce patrimoine. L’intérêt, c’est que l’on puisse garder tout ce qui nous permette de restaurer. S’il n’y avait plus d’entreprises comme ça, ce serait ou l’étranger ou on serait obligés d’arrêter de restaurer. »

Dans quelques jours, la nouvelle cheminée sera enfin prête à être installée sur la chaudière de la locomotive. Pour la plus grande joie des visiteurs du musée qui pourront à nouveau avoir le plaisir de faire quelques kilomètres dans un train à vapeur.

Avec Laurent Pénichou / FTV

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La fonderie CBI, l’une des dernières à fabriquer des pièces uniques et sur mesure pour l’industrie

France 3 Hauts-de-France a enfin sorti une nouvelle vidéo ! On est ravi de pouvoir la partager aujourd’hui sur Allo Trends. Elle est sortie le 28 mars 2024 et elle a déjà fait beaucoup parler d’elle sur les réseaux sociaux !

 

Vous avez encore été très nombreux sur les réseaux sociaux ces dernières semaines à nous demander de vous partager des nouveaux contenus issus de la chaîne Youtube France 3 Hauts-de-France, continuez à nous envoyer des messages ça nous fait très plaisir de savoir que nos contenus vous plaisent. On est sûr que cette vidéo va vous intéresser, c’est bien pour cela que nous avons pris la décision de faire cet article.

Voici donc aujourd’hui la dernière vidéo de la chaîne youtube France 3 Hauts-de-France. Elle s’appelle La fonderie CBI, l’une des dernières à fabriquer des pièces uniques et sur mesure pour l’industrie et comme vous vous en doutez, elle intéresse déjà beaucoup les internautes. Vous pouvez la retrouver juste ici.

Très bons retours pour le moment pour la dernière vidéo de la chaîne Youtube France 3 Hauts-de-France, même si c’est souvent le cas sur les commentaires qu’on retrouve sur cette chaîne que les internautes adorent depuis bien longtemps déjà. Si les retours continuent à être aussi positifs, l’algorithme de Google pourrait décider de la proposer à de nombreux internautes.

Des internautes peuvent parfois rencontrer des problèmes avec une vidéo, ou bien tout simplement avoir envie de transmettre des informations suite à une erreur dans le montage par exemple. Beaucoup de gens galèrent à contacter les créateurs de contenus sur internet, mais sur Youtube c’est pourtant très simple, il suffit juste de se connecter sur la chaîne en question, et d’aller dans la partie “A propos” pour trouver l’adresse email que vous cherchez ! Cependant Twitter reste toujours une très bonne alternative qui fonctionne relativement bien pour entrer en contact avec un Youtuber.

Normalement si vous êtes encore en train de lire cet article, c’est que la vidéo La fonderie CBI, l’une des dernières à fabriquer des pièces uniques et sur mesure pour l’industrie a dû vous faire plaisir et qu’on ne s’est pas trompé en vous incitant à la regarder. Avant de se dire au revoir, on vous rappelle quand même que vous pouvez regarder d’autres vidéos de France 3 Hauts-de-France en naviguant sur Allo Trends. Bien qu’on ait pas encore autant de contenus que Youtube, on y travaille chaque jour pour vous offrir le meilleur d’internet !

Mesdames et messieurs, nous arrivons à la fin de cet article Allo Trends, nous espérons que vous avez pris beaucoup de plaisir à lire, enfin au moins autant que nous on a eu à l’écrire !

À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo La fonderie CBI, l’une des dernières à fabriquer des pièces uniques et sur mesure pour l’industrie publiée par la chaine Youtube France 3 Hauts-de-France :

Plus d’infos : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/s-il-n-y-avait-plus-d-entreprises-comme-ca-on-serait-obliges-d-arreter-de-restaurer-la-fonderie-cbi-l-une-des-dernieres-de-france-a-fabriquer-des-pieces-sur-mesure-2944071.html

Dans la vallée de la Bresle, la « Glass Valley », la fonderie CBI à Blangy-sur-Bresle est une des dernières en France à fabriquer des pièces pour l’industrie, souvent uniques et sur mesure depuis la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, elle emploie une vingtaine de salariés et essaie de maintenir une tradition face aux géants du secteur.

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