– Protecteurs qui pensent qu’en vous évitant tout échec ils vous aideront à progresser alors que la route du succès est pavée d’échecs qui vous rendront plus forts.
– Négatifs qui, éteints, ont renoncé à leurs rêves. Ils projettent sur vous leurs propres peurs et vous tirent vers la médiocrité
.- Jaloux qui redoutent plus que tout au monde que vous fassiez mieux qu’eux.- Peurs qui vous habitent et qui ne demandent qu’à se réveiller au moindre doute. Restez convaincus que vous pouvez. D’autres ont réussi ; pourquoi pas vous ?
Quatre conseils pour mieux supporter les caractériels
Les caractériels, aussi, sont à éviter car ils défient la logique. Ils ne voient pas les répercussions négatives qu’ils provoquent sur ceux qui les entourent et semblent prendre un malin plaisir à créer le chaos. Eloignez-les !
Quand vous avez une personne toxique dans votre équipe, il est probable qu’elle tentera de contaminer toutes les autres. Usez de votre autorité morale pour demander aux autres d’observer le même comportement que vous face à ce caractériel. De deux choses l’une : où il fera progressivement amende honorable, ou il partira, le traitement lointain et détaché que vous aurez observé lui rendant alors la vie insipide.
Les toxiques, les caractériels sont une plaie pour la cohésion des équipes. Soyez vigilant. Il peut arriver que, pour des raisons historiques ou liées à une contrainte hiérarchique, vous deviez supporter, dans votre entourage, l’un de ces cas qu’on qualifie pudiquement de difficile. Dans ce cas, adoptez une attitude cohérente sur la durée :
#1 Fixez bien les limites
Ces caractériels ne voient souvent que leurs problèmes et ne parviennent pas à se concentrer pour trouver des solutions. Comme ils ne vous apportent rien, prenez de la distance. Demandez-leur de résoudre leurs problèmes eux-mêmes et ne rentrez pas dans leur jeu. Si vous restez ferme, ils trouveront une autre victime.
#2 Elevez-vous
Les gens difficiles vous rendent fou parce que leur comportement est souvent irrationnel. Laissez les émotions de côté. Elles ne serviront qu’à vous faire piéger. Seule une prise de distance émotionnelle vous permettra de rester hors du champ de manipulation de votre interlocuteur. Souriez et passez votre chemin.
#3 Quittez les débats stériles
Lorsque vous vous rendez compte que le raisonnement ou l’attitude de votre interlocuteur entre dans une phase surréaliste par rapport au sujet, que ce soit par provocation ou par délire intellectuel ou caractériel, rompez la discussion ou interrompez la réunion. Ne montez surtout pas sur vos grands chevaux. Votre objectif n’est pas d’avoir raison mais de gagner. Or, on ne gagne jamais face à l’irrationnel.
#4 Concentrez-vous sur les solutions, pas sur les problèmes
En situation de stress, face à un interlocuteur qui déclenche chez vous une colère sourde, ne vous laissez pas submerger par l’émotion. Elle est toujours mauvaise conseillère. Quittez mentalement votre interlocuteur pour vous concentrer sur la réponse au problème que son intervention a dévoilé, en l’excluant lui, du cheminement de votre réflexion.
« Eloignez-vous des négatifs. Ils ont un problème pour chaque solution. » Albert Einstein.
Ancien entrepreneur, Alain Goetzmann
est aujourd’hui coach et conseil de dirigeants. –
Bof!!Des conseils comme ceux-là, on en trouve pleins, de soi-disant experts en gestion de personnel, coaching et autres disciplines à la mode.
Non qu’ils soient totalement idiots à la base, mais si on les suit à la lettre, on ne trouvera personne ou presque. Et il faudrait virer pas mal de gens, en activité.
Or, c’est bien la diversité des caractères, formations, façons de pensée, de réagir qui peut faire réussir une équipe, chacun avec son caractère, son vécu apportant quelque chose à celle-ci. L’homme parfait n’existe pas. Ces gens qui nous abreuvent doctement de leurs conseils, le sont-ils eux-mèmes, parfaits? Tous nos dirigeants sont-ils aussi irréprochables dans leur comportement?
Il est sûr qu’il y a des gens tellement imbuvables, asociaux et farouchement négatifs qu’ils ne peuvent être intégrés dans un groupe et y apporter une contribution positive.
Et justement, c’est toute la sagacité, la compétence d’un dirigeant ou responsable DRH, mais aussi du chef de service ou d’équipe, de savoir détecter le potentiel (qualités et défauts) d’une personne et de l’employer là où elle pourra exprimer celui-ci et s’y épanouir. Et là, pas de solution toute faite, comme tous ces bonimenteurs du management nous les présentent. L’humain, le ressenti, l’observation, l’analyse en conditions réelles sont les clés d’un management intelligent.
PS : ça me fait penser à tous ces économistes qui nous expliquent que à l’avenir, chacun devra changer plusieurs fois de métier, accepter de déménager, et autres fariboles. Le plus cocasse, c’est que ces « grosses têtes » ne s’appliquent pas à eux-mèmes ce principe, bien au chaud dans leur fonction au sein d’un organisme, institut ou université…depuis des années.
faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Piwi : bien vu !
Test : êtes-vous un sale con certifié ?
Les signes que le sale con en vous commence à pointer sa sale bobine.
D’après Robert Sutton, professeur de management à la Stanford Engineering School.
Répondez par Vrai (V) ou Faux (F) si la phrase décrit vos sentiments et vos relations avec les gens au travail.
Que pensez-vous réellement des gens ?
1. Vous avez le sentiment d’être entouré de crétins incompétents et vous ne pouvez pas vous empêcher de le leur faire savoir chaque fois que l’occasion se présente.
2. Vous étiez quelqu’un de sympathique avant de commencer à travailler avec cette bande de crétins.
3. Vous ne faites pas confiance aux gens autour de vous et cette défiance est réciproque.
4. Vous considérez vos collègues comme des concurrents.
5. Vous pensez que l’un des meilleurs moyens de grimper les échelons est d’écarter les autres.
6. Vous jouissez en secret de la souffrance des autres.
7. Vous êtes souvent jaloux de vos collègues et vous avez du mal à être sincèrement heureux pour eux lorsqu’ils réussissent.
8. Vous avez une petite liste d’amis et une longue liste d’ennemis et vous êtes aussi fier de l’une que de l’autre.
Comment traitez-vous les autres ?
9. Parfois vous ne parvenez pas à dissimuler votre mépris pour les minables et les abrutis qui travaillent avec vous.
10. Vous trouvez normal de fusiller du regard, d’insulter et parfois de hurler sur certains des crétins de votre entreprise, sans quoi ils semblent incapables d’être efficaces.
11. Vous vous attribuez le mérite des succès de votre équipe. Et pourquoi pas ? Sans vous, ils ne seraient rein.
12. Dans les réunions vous adorez glisser des commentaires « innocents », qui n’ont pas d’autre but que d’humilier ou déstabiliser la personne qui est concernée.
13. Vous êtes prompt à mettre en lumière les erreurs des autres.
14. Vous ne faites jamais d’erreurs. Lorsque quelque chose se passe mal, vous trouvez toujours un crétin à blâmer.
15. Vous coupez sans cesse la parole parce que vous êtes convaincu que ce que vous avez à dire est plus important.
16. Vous léchez sans arrêt les bottes de votre patron et des gens importants et vous attendez de vos subordonnés la même attitude à votre égard.
17. Vos blagues et vos plaisanteries sont parfois un peu méchantes, mais il faut reconnaître qu’elles sont très drôles.
18. Vous aimez vos collaborateurs les plus proches et ils vous le rendent bien, mais vous êtes en état de guerre permanent avec le reste de l’entreprise. Vous traitez les autres comme de la merde parce que s’ils ne sont pas dans votre équipe, ils ne peuvent être que des zéros ou des ennemis.
Quelles sont les réactions des autres envers vous ?
19. Lorsqu’ils vous parlent, les gens semblent éviter votre regard et deviennent souvent très nerveux.
20. Vous avez l’impression que les gens font toujours très attention à ce qu’ils disent devant vous.
21. Vos messages internet reçoivent des réponses désagréables et cela dégénère souvent en conflit avec ces connards.
22. Les gens semblent hésitants à vous donner des informations personnelles.
23. Les gens s’arrêtent de rire ou de plaisanter lorsque vous arrivez.
24. Lorsque vous arrivez, il y a toujours des personnes qui annoncent qu’elles doivent partir.
Votre score :
Comptez toutes les fois où vous avez répondu « Vrai ».
Ce test n’est pas validé scientifiquement mais, à mon avis :
• 0 à 5 réponses « Vrai » : vous n’êtes apparemment pas un sale con mais vous vous faites peut-être des illusions.
• 5 à 15 réponses « Vrai » : vous êtes à la limite du sale con certifié ; c’est peut-être le moment de changer de comportement avant que les choses n’empirent.
• Plus de 15 réponses « Vrai » :vous êtes un sale con certifié ; cherchez immédiatement de l’aide. Mais soyez aimable, ne demandez pas mon aide, je préfère ne pas avoir affaire à vous.
Si vous voulez partir à la recherche de ce que les autres pensent de vous, il vous suffit de prendre la liste des questions de ce test et de remplacer le « vous » par votre prénom.
Par exemple, si votre prénom est François, la 1ère question deviendra : « François est entouré de crétins incompétents et il ne peut s’empêcher de le leur dire chaque fois que l’occasion se présente. »
Voulez-vous être un sale con efficace ?
Les principales leçons.
1. Se montrer colérique, voire méchant, peut être une méthode efficace pour s’emparer du pouvoir et le garder. Grimpez les échelons en jouant des coudes pour écarter vos collègues, en utilisant l’arme de la colère, de préférence à celle de la tristesse ou en affichant une sale tronche « à la Maréchal George Patton ».
2. La méchanceté et l’intimidation sont particulièrement efficaces pour s’imposer face à ses adversaires. Prenez l’ascendant sur vos adversaires par la hargne, l’intimidation, l’arrogance, la menace et la déstabilisation.
3. Si vous utilisez le sarcasme avec vos collaborateurs pour les réveiller, alternez (de temps en temps au moins) avec des encouragements et des compliments. Alternez la carotte et le bâton ; le contraste entre les deux fait paraître le bâton d’autant plus dur et la carotte d’autant plus douce.
4. Créez un « tandem toxique ». Si vous êtres le méchant, faites équipe avec quelqu’un qui peut calmer les gens, réparer vos dégâts et obtenir des faveurs et des efforts supplémentaires auprès des gens, parce qu’ils sont tellement reconnaissants envers le « gentil flic ». Si vous êtes « trop gentil », essayez de vous acoquiner avec un connard, peut-être un consultant, un responsable d’une société de travail temporaire ou encore un avocat.
5. Etre un sale con à temps plein n’est pas efficace. Les sales cons efficaces savent s’arrêter au bon moment et redevenir fréquentables lorsqu’ils ont suffisamment démoli ou humilié leur victime.
Pourquoi les sales cons se font des illusions ?
Souffrez-vous d’une illusion d’efficacité ?
1. Votre entreprise et vous-même êtes performants en dépit et non à cause de votre comportement. Vous commettez l’erreur d’attribuer le succès aux vertus de vos agissements, alors qu’en réalité ils compromettent la performance.
2. Vous confondez le succès de vos manœuvres pour vous emparer du pouvoir et la réussite de l’entreprise. Les attributs qui permettent d’atteindre un poste qui donne du pouvoir sont différents – souvent à l’opposé – des attributs requis pour être performant dans son travail.
3. Il y a des mauvaises nouvelles, mais personne ne veut être puni pour les nouvelles qu’il apporte ; par conséquent les gens ont peur de vous donner de mauvaises nouvelles, par crainte d’en être tenus pour responsables et d’être humiliés. Vous pensez donc que tout va bien, alors que les problèmes s’accumulent.
4. Les gens font du cinéma en votre présence. La peur les pousse à faire semblant lorsque vous les regardez. Dès que vous partez, ils reprennent un comportement moins efficace ou carrément destructeur – que vous ne voyez pas.
5. Les gens travaillent plus pour ne pas encourir vos foudres que dans l’intérêt de l’entreprise. Les salariés capables de survivre à votre style de management consacrent toute leur énergie à éviter votre colère plutôt qu’à résoudre des problèmes.
6. Vous payez la « prime du sale con » mais vous ne le savez pas. Vous êtes tellement imbuvable que les gens acceptent de travailler pour vous et pour votre entreprise à la seule condition d’en tirer un bénéfice.
7. Vos ennemis ne disent rien (pour l’instant) mais la liste continue de s’allonger. Vos agissements vous aliènent tous les jours davantage de gens et vous ne vous en apercevez même pas. Vos ennemis n’ont pas le pouvoir de vous abattre aujourd’hui, mais ils guettent le moment où ils pourront le faire.
Extrait d’un livre très édifiant :
« Objectif : Zéro sale Con » de Robert Sutton – Editions Pocket evolution – http://www.pocket.fr
Petit guide de survie pour faire face aux connards, despotes, enflures, harceleurs, trous du cul et autres personnes nuisibles qui sévissent au travail.
Pour travailler en fonderie, il faut un certain caractère. Les gens qui ne l’ont pas, ne reste pas.
Et manager des têtes de cochons n’est pas toujours simple, mais ce sont généralement ceux qui bossent le plus et sur lesquels on peut compter.
Le gars qui a écrit ce torchon : « Objectif : Zéro Sale con » en est un vrai con, lui. Un psychopathe furieux.
D’accord avec Thibo53 : dans certains métiers durs physiquement ou psychologiquement, notamment ceux de la fonderie (mais pas que !!), il faut parfois faire preuve de caractère et s’affirmer, mais sans aller jusqu’aux extrémités décrites dans l’ouvrage. Quoique certains arrivistes n’hésitent pas à montrer quelques prédispositions à ce jeu toxique…
Heureusement, ils sont rares, rapidement repérés et ne font pas long feu s’ils rencontrent une opposition ferme et concertée.
Ops!! je fais amende honorable, car je n’avais pas lu complètement le texte, énervé par la lecture des premières questions.
J’ai donc cru que ces propos étaient sérieusement ceux de l’auteur…d’où ma réaction.