Doit-on obtenir un refroidissement le plus lent possible pour obtenir cette fonte lamellaire (GL 20/20 je crois) ou bien l’obtient-on en diverses qualités d amortissement selon le procédé employé ?
Aussi le durcissement de la fonte en procédé V process fait-il que l’ extérieur de la pièce est plus dur ? A association des fondeurs d Art, on m a répondu que la fonte grise est considérée comme un matériau homogène, pas de zone plus dure. Or les sillets (les cordes reposent dessus ) sont durcis ou en tout cas plus durs, ce qui n’est pa toujours un avantage par rapport a l’acier des cordes.
Désolé de la longueur de mon mot, J’espère que vous aurez quelques idées de réponses en quelques phrases, c’est surtout pour approfondir mes connaissances . Isaac OLEG <isaac.oleg@gmail.com>
je viens de lire votre demande sur le blog de PIWI.- Les cadres de piano ont longtemps été fabriqués par une fonderie haut marnaise, la fonderie VIRY à Allichamps, déménagée plus tard à Chevillon.
Sur la fin, cette fonderie était gérée par Monsieur Bernard CORDIER.
A ma connaissance, ses fils avaient repris une activité et pourraient peut être vous renseigner:
SARL CORDIER 52170 CHEVILLON – 03 25 55 97 75 – RCORDIER@wanadoo.fr
Ces cadres étaient coulés en fonte GL type GJL 150 OU 200. (ou 15 et 20 avec les anciennes appellations ) – Ce type de fonte n’est pas à proprement parler un matériau homogène, et ce n’est pas en général le refroidissement qui permet d’obtenir ces nuances, même s’il intervient sur les propriétés
A noter que les fontes GS auront un comportement sonore très différent, cette propriété étant du reste utilisée pour controler la morphologie du graphite sphéroïdal
Je pense qu’il s’agissait de Patrick et non Bernard Cordier, un optimiste à tout crain qui avant de reprendre la fonderie du Vallage a été le dernier fondeur de la fonderie Dommartin le Franc laquelle va revivre pour une journée ….du patrimoine bientôt.
Sachez qu’il n’est pas obligatoirement nécessaire de s’approvisionner dans les pays de l’Est pour ce type de pièces. Nous en avons encore fabriqué il y a très peu de temps…100% français
Bonjour,
Merci pour vos réponses, j ai acheté le petit livre sur la fonderie VIRY, je vais le recevoir.
Je ne cherche pas a fabriquer des pianos, il y a une seule entreprise qui fabrique encore en France,(en toute petite série) et ils passent par cette fonderie Tcheque (qui a une grande habitude, travaillant pour beaucoup de marques allemandes)
Il est dit que la mise au point du moule peut prendre des mois car il faut essayer des contre voiles (je ne connais pas le terme) degré par degré, jusqu a obtenir un cadre qui nest pa strop gauchi.
SI le procédé V Process permet dobtenir de la fonte GL , pourquoi ces cadres « modernes » (grande stabilité dimùensionelle) sont ils plus sonores, et que le procédé au sable reste employé sur les meilleurs mùodeles ?
Pensez vous que, pour une certaine facilité d usinage avec le V Process une fonte lamellaire avec des lamelles plus petites ou plus fine est employée ?.
Je pensais que le refroidissement lié au procédé au sable était plus long (et moins facile a maitriser, j »ai lu qu »actuellement, une machine vibrante est employée pour reduire le stensions internes liées au refroidissement).
J ai reçu une réponse de Patrick Wibault qui me dit que le procédé n’impacte que la réalisation du moule, et pas la métallurgie (ce qui ne va pas dans mon sens !)
Il y a un film plastique autour de la piece avec le V Process ?
Avec les cadres de pianos on cherche un maximum d amortissement en general, mais les cadres les plus fins sont « autorisés » a colorer le timbre, en particulier le bruit de frappe des marteaux sur les cordes.
Peut-etre une certaine dissipation du bruit est attendue avec le cadre, qui fonctinne alors comme un « ballast » acoustique.
Je suppose que dans ce cas il faut vraiment que les frequences de resonance soient tres graves, le timbre du piano est déja assez metallique par lui meme, cordes en acier frappées.
Si le cadre est sonore, ce qui est le cas de la plupart des pianos Japonais « moyenne gamme » (Yamaha par exemple, frapper sur les barred de cadre on a un son de tambour grave) au moins il faut quil sonne grave.
Dans les aigus on recherche un maximum de masse,pour eviter justement des resonnances metalliques. (ce sont dans les graves quon va percevoir le cadre plus a mon avis)
La famille Cordier est bien connue, je vais les joindre, merci beaucoup encore et désolé de vous répondre tardivement
Bien cordialement et longue vie aux fonderus Français !
Isaac OLEG
26 sept. (Il y a 4 jours)
et désolé de répondre tardivement j ai eu trois semaines impossibles !
j’ai reposté sur le blog en réponse a ces questions.
Vous me dites que la fonte GL (GJL c’est quoi.?.) n’est pas homogene; qu est ce que ca signifie ? est ce que par exemple l exterieur est plus dur ? Y a t il un durcissement supplémentaire dans le temps (par exemple apres 20 ans ou plus)
SI le procédé employé ne change pas « fondamentalement » je suppose la métallurigie de la piece, avez vous une explication sur l emploi du procédé au sable (mouillé ?) sur les meilleur smodeles, le spianos de concert (en général)
Nos cadres de pianos, ancien et pour certains modernes, présentent tous des déformations, un voile sur la largeur qui tend a être de moins de 4 mm actuellement, mais était parfois beaucoup plus prononcé sur les instruments plus anciens.
Le voile n est pas systématiquement redressé, de fait les cordes ont aussi un voile, bien moins prononcé, du a la forme cylindrique (sou sphérique) de la table d harmonie, donc ne le supprime pas et on adapte la mécanique en fonction.
Sur les pianos Japonais (par exemple) le voile est de zéro, on a une grande précision.
Serait ce pour permettre l’usinage de tout le dessous du cadre a cet endroit, qu’une fonte moins lamellaire (?) ou avec des lamelles plus fines , serait employée ?
J ai lu que les cadres de piano étaient laissés 6 mois au repos avant d etre usinés . Une fonte différente serait exploitable plus rapidement ?
Excusez toutes ces questions dans un sujet qui vous est sans doute un peu étranger.
Je vais recevoir ce livre base sur les archives de la fonderie de Viry.
Bien cordialement