Que fais-tu là ? Tu n’étais pas en bac S, toi ?
Travailler le métal, c’est inscrire chaque création dans le temps, marquer durablement l’espace de son empreinte.
Une œuvre qui parle d’excellence, de savoir-faire et de passion.
Il est temps que ces métiers brillent à nouveau, comme les mains de ceux qui les exercent. 🤚 ✋ ✨
Il est temps que ces métiers brillent à nouveau, comme les mains de ceux qui les exercent. 🤚 ✋ ✨
C’est ce que m’a lancé un ancien professeur lorsque je l’ai croisé au CFA, surpris de me voir dans le monde de l’artisanat plutôt que dans celui des équations et des sciences.Il n’avait pas tort. J’étais bon élève, et la voie royale semblait tracée : école d’ingénieur, bureau, chemise, ordinateur… C’est ce qu’on valorisait, ce qu’on attendait de moi.
Mais le métal, le travail manuel, l’atelier… C’est une autre forme de science. Une science qui transforme l’acier en élégance, le brut en précieux. Une science où chaque geste compte et où les mains deviennent des outils de précision.
En France, les métiers manuels ont trop longtemps été relégués au second plan. Considérés comme un choix par défaut plutôt que comme un choix de passion. Pourtant, créer de ses mains, façonner la matière, résoudre des défis techniques au quotidien, c’est faire preuve d’un savoir-faire exceptionnel.
Nos mains transforment la matière en or — quoi de plus valorisant ?
Il est temps de remettre à l’honneur ceux qui bâtissent, façonnent et réparent. Ceux qui maîtrisent la matière et subliment l’ordinaire. Valoriser ces métiers, c’est reconnaître l’intelligence du geste et la noblesse de l’artisanat.