Ouest France –
Ce petit pavillon, niché dans l’ancienne fonderie de la commune, est en perdition. La municipalité cherche à sauver ce bâtiment, emblématique pour les anciens fondeurs.
Le pavillon, sans porte et sans fenêtre, est envahi par la végétation. Ce type de construction en fer se raréfie. En France, on n’en compte plus que cinq. La municipalité tente de sauver cet édifice.Le pavillon, sans porte et sans fenêtre, est envahi par la végétation. Ce type de construction en fer se raréfie. En France, on en compte plus que cinq. La municipalité tente de sauver cet édifice.
Le pavillon, sans porte et sans fenêtre, est envahi par la végétation. Ce type de construction en fer se raréfie. En France, on en compte plus que cinq. La municipalité tente de sauver cet édifice.
« À la fonderie, on appelait ce bâtiment le pavillon Eiffel, parce qu’il ressemblait aux constructions de Gustave Eiffel, composées de plaques métalliques et de boulons. C’est en fait un bâtiment de système Danly (des maisons démontables tout en fer) », explique Jean-Luc Comer, adjoint.
Ces maisons en fer ont été créées à la fin du XIXe siècle par un ingénieur belge, Joseph Danly. En 1889, elles sont exposées au pied de la tour Eiffel. « Après l’exposition universelle, elles ont été vendues et Armand Chappée, propriétaire de la fonderie de Port-Brillet, en achète une », poursuit Jean-Luc Comer.
La réception de la fonderie Pebeco à Port-Brillet
On ne sait actuellement rien de cette construction, indéniablement du système Danly. La photographie permet cependant de voir le support des murs, fait
d’un double fer U (voir les brevets et la description du système). Les murs sont par ailleurs très compliqués, offrant une variété de panneaux qui semble
exagérée, sans rapport avec la modestie dont pourrait se suffire l’édifice.