Selon Zheng Zaihong, fonctionnaire du Bureau municipal de protection de l’environnement de Beijing (EPB), la capitale va continuer à réduire la production de ciment en 2014 et la capacité de raffinage de pétrole sera contrôlée.
Les autorités municipales listeront également les industries qui devront quitter la capitale en raison de leurs activités polluantes.
« Nous mettons en place un mécanisme de compensation pour ces entreprises et un programme de récompense pour encourager les entreprises à investir davantage dans des produits respectueux de l’environnement », a déclaré M. Zheng.
Malgré ses efforts pour réduire la pollution, l’EPB a concédé dans un précédent rapport que la qualité de l’air en 2013 est restée pratiquement la même qu’en 2012.
Le rapport montre que l’indice moyen de particules PM2.5 (particules en suspension de moins de 2,5 microns de diamètre) étaitde 89,5 microgrammes par mètre cube en 2013, soit 156 % de plus que la nouvelle norme nationale.
L’indice moyen de dioxyde d’azote et de PM10 était de 56 et 108,1 microgrammes par mètre cube, dépassant les normes nationales de 40 et 54 % respectivement. La concentration quotidienne maximale sur huit heures dans l’ozone dépassait la norme de 14,6 %.
« Après une série de mesures visant à améliorer la structure industrielle et à réduire la pollution, les industries traditionnelles représentent aujourd’hui moins de 20% du PIB total de la ville. Cependant, les émissions industrielles demeurent l’une des principales sources de PM2.5 à Beijing et il y a un grand écart entre ce que nous avons accompli et les attentesde la population », a reconnu M. Zheng.
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