La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mardi 16 Avr, 2019
Catégorie : Formation

L’utilisation de technologies de pointe fait évoluer son métier à la fonderie Bouhyer (44).

Sébastien se trouve aujourd’hui au cœur des évolutions technologiques. Il travaillait déjà sur des machines à commande numérique mais la nouvelle acquisition lui demande une formation qu’il effectue en alternance, une semaine à Nantes, et trois dans son entreprise, avec deux collègues. Ces dix mois leur permettront d’obtenir un certificat de qualification paritaire de la métallurgie (CQPM). « Je connaissais l’ancien modèle mais là, je dois faire de la programmation », explique-t-il.

La fonderie Bouhyer fabrique des contrepoids. Ces pièces qui pèsent « entre 650 kg et 25 tonnes », seront ensuite installées sur des engins pour en assurer l’équilibre et la stabilité : pelles, grues, chariots élévateurs… Tous les métiers de la fonderie sont représentés dans l’entreprise, qui emploie 170 salariés, dont une quinzaine à l’usinage, cette technique de fabrication qui se définit par l’enlèvement de matière. Les équipements traditionnels sont toujours utilisés. Sébastien y change à la main les outils qui viennent percer, tarauder, lamer, surfacer la pièce de fonte brute. Rien à voir avec la nouvelle machine où c’est un robot qui va chercher l’outil. Ainsi est-on « plus rapide et plus précis », souligne Sébastien.

L’usineur doit lire des plans et consacrer du temps à mesurer et à contrôler, dans un souci de qualité. Polyvalent, il peut aussi se faire cariste ou pontier, quand il faut charger et déplacer des pièces dans l’atelier. Le personnel travaille en deux-huit, du lundi au vendredi, de 5 h à 12 h 30 ou de 12 h 30 à 20 h, et parfois le samedi matin pour les volontaires. L’entreprise, qui peine à recruter, met en avant le savoir-faire développé ici. Passant la main sur la fonte, Sébastien détaille avec fierté la complexité de l’usinage et exprime sa satisfaction : « C’est bien de pouvoir évoluer. »

Comment devenir usineur/euse sur machine à commande numérique ?

L’usineur sur machine à commande numérique maîtrise les techniques de réalisation de pièces métalliques, plastiques… par usinage, tournage, fraisage, sur machines-outils à commandes numériques. Au niveau V, le CAP Outillages options Outils à découper et à emboutir ou Moules mécaniques forme des ouvriers qualifiés capables de fabriquer des moules pour l’industrie. Au niveau IV, trois bacs pros de référence. Le bac pro Technicien d’usinage apprend la réalisation de pièces par usinage avec des machines à commande numérique. Le bac pro Outilleur forme à la réalisation des outillages et moules destinés à réaliser différents objets du quotidien. Le bac pro Productique mécanique option décolletage forme aux procédés d’usinage de précision de fabrication de pièces mécaniques sur des machines-outils de haute technologie. Après le bac pro, on peut poursuivre vers le BTS Conception des processus de réalisation des produits qui forme à la production et à l’intervention sur la chaîne d’obtention des éléments mécaniques. Il existe plusieurs titres professionnels bien adaptés aux besoins des employeurs comme Technicien d’usinage en commande numérique, Technicien d’atelier en usinage… souvent accessibles par l’apprentissage, ou en formation continue.

Coût des études : gratuites en lycée public, de 300 € à 1 300 € par an en lycée privé ; rémunérées en apprentissage.

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