Les soft skills, ce sont ces «compétences douces» dont on entend beaucoup parler ces dernières années dans le monde du travail, sans vraiment savoir ce qu’elles désignent.
En clair, il s’agit de l’ensemble des qualités humaines, émotionnelles, relationnelles et comportementales acquises par une personne grâce à son éducation ou ses expériences, personnelles comme professionnelles.
Ces qualités nouvelles, qui vont au-delà des diplômes traditionnels, sont devenues parties intégrantes des candidats. Mais selon le dernier baromètre de l’Unédic sur la perception du chômage et de l’emploi publié en décembre, ces soft skills sont encore insuffisamment valorisées par les recruteurs en France.
Les soft skills, grands oubliés des recruteurs
Les Français ont en effet le très net sentiment que les compétences douces sont déconsidérées par les recruteurs, qui leur préfèrent les hard skills, à savoir les diplômes et les compétences acquises pendant la carrière, notamment. Et pour cause : 56% des personnes sondées par l’Unédic estiment que les compétences émotionnelles, sociales, le savoir-être et les qualités personnelles ne sont pas suffisamment pris en compte dans les décisions de recrutement.
Quant aux seuls demandeurs d’emploi, ils sont 59% à déplorer la prédominance des diplômes et du parcours scolaire dans les critères de sélection des recruteurs.