La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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vendredi 19 Jan, 2018
Catégorie : Formation

Les Gadz’arts fondent le futur à Châlons-en-Champagne

L’Union –
Le campus des Arts et métiers verra s’élever un nouveau bâtiment pour l’injection sous pression d’alliages en aluminium attendus par l’industrie automobile.

Méga investissement pour la fonderie du futur sur le site historique des Arts et Métiers ParisTech : 4,8 millions d’euros hors taxes !

À l’arrière du bâtiment pédagogique, un parallélépipède de plus de 10 mètres de haut commencera à sortir de terre à l’automne. Il abritera une plate-forme expérimentale afin d’assurer la compétitivité des partenaires industriels de l’école… et d’asseoir sa renommée internationale. Ouverture espérée fin 2020.

1 Les thématiques des fondeurs
Le directeur du campus châlonnais rappelle la génèse du projet : « En 2014, avec le syndicat des fondeurs, nous avons cerné les thématiques de la fonderie du futur, par le biais du Centre technique industriel de la fonderie (CTIF). Elle doit intégrer l’amélioration des procédés et des conditions de travail, les nouvelles interactions entre les matériaux et rationaliser la consommation énergétique. » Pour ce faire, l’école doit se doter d’une presse sous injection afin de mouler des pièces en alliage d’aluminium, principalement pour l’automobile. « La même que les industriels qui n’ont pas le temps d’effectuer les tests et recherches quand leurs machines sont en production. »

2 Une presse sous injection
de… 1 300 tonnes de pression
Le Contrat de redynamisation du site de Défense (CRSD) « est tombé au bon moment pour que cela se fasse à Châlons ». La presse doit avoir une force de pression de 1 300 tonnes pour « maintenir le moule fermé afin d’injecter très vite le métal. Un carter, par exemple, est une boîte avec une épaisseur très fine. Il faut maîtriser l’injection pour obtenir une enveloppe sans défaut ».

3 Contrôle aux rayons X
Un tomographe sera acquis pour réaliser « un contrôle non destructif » des pièces moulées, « y compris à l’intérieur de la matière pour repérer les défauts de remplissage, voir s’il y a des impuretés, des microfissures, etc. »

4 La fabrication des moules
S’ajoute une machine d’impression tridimensionnelle pour fabriquer les pièces, notamment des moules. En alliage d’aluminium mais aussi en biomatériaux. « Derrière, il y a la composante simulation numérique. Des logiciels existent sur le marché mais il faut les enrichir, voire inventer des modèles pour les spécificités de l’injection sous pression. » Giovanni Radilla entend ouvrir une unité d’enseignement d’expertise de 3e année qui s’appuiera sur cette plate-forme : « Des ingénieurs qui vont connaître la physique du procédé seront capables de concevoir les outils de simulation pour l’utiliser. Ce serait plus un travail de doctorant. »

5 La renommée de l’école
« Cette fonderie servira les trois objectifs de l’école : la formation, la recherche avec des publications dans les revues et l’interaction avec le monde socio-économique grâce aux projets concrets financés par les partenaires pour alimenter l’activité de la plate-forme. »

La structure de valorisation des compétences de l’école, AM Valor, financera l’investissement non couvert par les fonds publics : « Cette filiale nous permet de passer des contrats sous forme de recherche partenariale. La Fondation Arts et Métiers, alimentée par d’anciens élèves, accompagne aussi le projet et une campagne de mécénat est en cours. »

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