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Rappel sur l’histoire des aciéries de Ploërmel
Suite à son retrait (1880) de la société Thomé-Génot qu’il avait fondée (1863) avec son beau-frère louis-Gustave Thomé (1816-1892), Auguste Génot s’associe à son gendre Victor Clairdent (1848-1939).
A Nouzonville, en bordure de Meuse, ils font édifier (1889) une usine concurrente et spécialisée dans la fabrication des ferrures pour les chemins de fer, la marine et l’artillerie. Cette activité de forge et d’estampage est reprise par Paul Thomé (1885-1975), petit-fils de L.-G. Thomé, en 1926.
Il la modernise, y introduit la production de boulets de broyage, et l’intègre à la nouvelle société des Aciéries Thomé-Cromback en plein essor.
Avec l’aide de son beau-frère Pierre Cromback (1879-1930), P. Thomé est en train de bâtir par étapes un groupe industriel.
A proximité, il fait édifier une aciérie en 1930, réplique de celle qu’il a vue à Philadelphie (EU).Sa réalisation est confiée à l’ingénieur Chansoux. Ce long vaisseau constitue la nouvelle usine-mère du groupe Thomé-Cromback.
En 1939, elle se replie à Ploërmel (Morbihan). Après la seconde guerre mondiale, elle devient une unité juridiquement autonome. Durant les Trente Glorieuses, les deux aciéries sont modernisées (fusions électriques et chantiers de moulage automatiques).
En 1968, la production des aciéries de Nouzon passe de 250 tonnes mensuelles à 700, pour un effectif presque constant de 300 salariés. Elles emploient plus de 1000 ouvriers en 1978 dans six sociétés en France dont trois dans les Ardennes. Les Aciéries Thomé-Cromback ferment une première fois en 1996, connaissent une reprise provisoire, pour cesser définitivement leur activité en 2007.
Alors que Ploërmel a poursuivi son activité, l’aciérie de Nouzonville s’est arrêtée en 1997, après avoir été reprise par le groupe italien Valbruna.