La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mercredi 07 Mai, 2025
Catégorie : AAESFF

l’équipe pédagogique du Lycée Gustave Eiffel accusent le coup de la déception.

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas.
Aujourd’hui l’ensemble de l’équipe pédagogique du Lycée Gustave Eiffel accusent le coup de la déception.

En effet nous avons appris avec regret que notre meilleur étudiant de deuxième année de Fonderie Louis Thesse a été refusé au premier tour d’admission à l’ESFF et qu’il est actuellement sur la liste du second tour malgré une forte motivation, un travail et une attitude exemplaire dans notre établissement tout en faisant l’unanimité de ses professeurs.

Nous nous trouvons aujourd’hui face à un étudiant déçu à qui il faut remonter le moral et surtout trouver une solution de repli qui soit satisfaisante en cas d’échec.

Les prépas ATS ne semblent pas convenir à notre étudiant et comme je le comprends. Du coup nous lui avons conseillé de faire une Licence à Charleville Mézières. Au moins ils récupérerons un étudiant inspiré, motivé et désireux de réussir et de s’investir dans le domaine de la Fonderie.

D’autres ont testé cette aventure et en sont très satisfait, je pense à Ulysse Maire entre autres.

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8 commentaires pour : "l’équipe pédagogique du Lycée Gustave Eiffel accusent le coup de la déception."

  1. Je vais me faire des ennemis mais je n’ai pas par habitude de taire ce que je pense.
    La fonderie n’étant pas un aboutissement ce jeune valeureux étudiant de BTS Fonderie peut tourner vers une école nationale d’ingénieur comme il en existe plusieurs en France.
    Déjà il va acquérir une solide formation générale technique et scientifique et lorsqu’il arrivera sur le marché du travail il sera « cadre » statut long et difficile à acquérir le cas échéant.
    Cela le placera en situation d’être chef de projet développement ou d’encadrement.
    Ensuite si il veut poursuivre en fonderie il le pourra sans problème mais surtout qu’il ne se perde pas dans un parcours en demi-teinte.

    1. Bonjour Monsieur Chaput,

      Ancien élève de l’ESFF, je ne comprends pas votre commentaire. L’ensemble de mes camarades de promotion ont obtenu un statut cadre à la sortie de l’école et l’immense majorité, si ce n’est tous, occupent des postes d’encadrement ou au sein de bureaux d’études/méthodes.

      Bien que je ne sois actuellement pas dans le secteur de la fonderie, je peux vous assurer que la formation de l’ESFF n’est pas en demi-teinte. Nos connaissances en métallurgie, combinées à l’apprentissage, nous permettent d’avoir un avantage significatif dans l’industrie. La formation à l’ESFF est suffisamment complète pour un ingénieur en industrie, bien que perfectible pour un trader ou un poste en finance.

      Contrairement à ce que vous semblez penser, beaucoup de mes anciens camarades de classes préparatoires, ayant intégré des écoles généralistes (souvent très renommées), occupent aujourd’hui des « bullshit jobs », de leurs propres aveux (reporting Excel, création de bases de données, etc.). Leurs salaires stagnent depuis la sortie de l’école et beaucoup regrettent de ne pas être suffisamment spécialisés pour accéder à des postes dans l’industrie. L’ESFF, en revanche, offre des débouchés variés, y compris dans des secteurs spécifiques comme la joaillerie ou l’industrie technologique, où la formation de l’ESFF est souvent un prérequis. Quelques exemples feraient pâlir de « jalousie » des cadres ayant du accumuler beaucoup d’expérience et d’attente pour atteindre des postes similaires.

      En revanche, le fait que ce jeune ne puisse pas accéder à l’ESFF au premier tour nous signale au moins deux choses intéressantes :
      -l’admission à l’ESFF est sélective ;
      -le niveau d’un étudiant est évalué par rapport à celui de ses pairs.

      Pour finir, je vous invite à regarder ce lien et à faire vos recherches pour les écoles généralistes (certains critères sont très parlant):
      https://www.aaesff.fr/observatoire-de-l-emploi/complet-2021

  2. David Cappe je comprends votre déception, ainsi que celle de l’étudiant.

    Le Lycée Hector Guimard à Lyon, proposait une licence en fonderie après le BTS. Je ne sais pas si c’est encore le cas. Il peut se renseigner.

    Et surtout, si votre élève est sur la liste du second tour pour l’Ecole Supérieure de Fonderie et de Forge – ESFF rien n’est perdu. Comprendre ce qui lui a manqué pour réussir cette fois-ci pourrait même être une chance : cela lui permettra de revenir mieux préparé.

    J’ai moi-même vécu une déconvenue. J’ai raté mon bac S pour 0,2 point, alors que j’étais déjà pris en BTS. J’ai refait une année avec 16 de moyenne, ce qui m’a permis de faire un excellent BTS, et d’arriver très bien préparé à l’ESFF, où j’ai pu être performant dans les matières scientifiques. Avec le recul, je pense que si j’y étais allé tout de suite, je n’y serais peut-être jamais entré, ou pas allé aussi loin.

    C’est parfois un mal pour un bien, même si, à son âge, c’est difficile à accepter.
    Je suis actuellement sur un projet de reprise de fonderie, et je vais être à la recherche de personnes compétentes, motivées, pourquoi pas en alternance. Peut-être que le hasard qui m’a amené à lire votre message ce matin n’en est pas un…
    Bonne journée

  3. Je confirme M Chaput;
    Je suis sotie il y 20 ans de l’école ; il y a beaucoup de turnover, après 5 ans je crois à peine la moitié étaient dans le secteur et là effectivement la formation antérieure ou une formation généraliste est plus que nécessaire pour se réorienter. Souvent pour avoir un poste il faut s’exiler

  4. Surtout Louis tu ne lâches rien ! si ça ne passe pas comme tu le souhaites par un côté tu passes par un autre, il y a beaucoup de solutions et de structures pour te permettre d’avancer compte tenu de tes compétences et de tes aspirations.
    En France nous avons un grand besoin de techniciens, d’ingénieurs et de scientifiques pour les années à venir.

  5. La lecture des commentaires me rappelle une anecdote. Nous avions accueilli un ESFF dans notre fonderie il y a quelques années. Lorsqu’il m’a expliqué son parcours qui n’avait aucun lien avec la fonderie, je lui avais demandé pourquoi ce choix car il n’avait jamais mis les pieds dans une fonderie et n’avait aucune famille dans le métier. Sa réponse m’a surpris à l’époque même si elle est de nos jours très courante lorsque l’on échange avec un jeune : « J’ai regardé des vidéos sur Youtube et j’ai trouvé ça sympa. »
    Il avait des facultés c’est certain, mais toute l’éducation fonderie était à faire. Je m’étais dit à l’époque qu’il avait peut-être pris la place d’un BTS Fonderie, parce qu’il était doué en math…

  6. A l’inverse, j’ai fait toute ma carrière (soit plus de 32 ans, dont la plus grande partie en expatrié) dans la Fonderie, avec une formation d’ingénieur généraliste et sans être passé par l’ESFF.

  7. Bonjour David,

    Un concours reste un concours, et non un examen de passage, il faut être le ou l’un des meilleurs, le jour J.

    La prestation de cet élève lors des épreuves, reste de sa responsabilité et ne remet pas en cause la qualité de l’enseignement ni des prestations de ses professeurs si bons soient-ils. Il n’y a donc pas lieu que l’équipe pédagogique s’identifie au travers de ce résultat.

    Gravir des sommets ne se fait pas toujours du premier coup ni par les chemins les plus courts, alors gardez le moral, et transformez cette mésaventure en motivation pour les candidats suivants.

    Hauts les cœurs pour les hauts de France.
    A bientôt
    PASCAL

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