L’entreprise F2R, propriété de l’industriel indien Deltronix depuis février 2010, était gérée, depuis le 2 décembre 2013, par un administrateur provisoire, à la demande du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri). Deltronix n’a pas obtenu l’étalement de ses charges dont le passif est estimé à plus de 4 millions d’euros (M€), voire 7 M€. De plus, la commission des chefs de services financiers de l’Indre (CCSF) constate le défaut ferme de financement par l’actionnaire indien. Rappelons qu’en janvier 2013 (NR du 23 janvier 2013), Kapil Gupta, P-DG de Deltronix, avait annoncé un investissement de 4 M€ qui ne s’est pas réellement concrétisé. En 2012, F2R enregistrait un recul des ventes de 9 % et depuis, l’effectif de la fonderie est passé de 460 à 383 salariés.
Pour le tribunal de commerce, la procédure de redressement a pour objectif de garantir le paiement des salaires du mois de mars, soit 680.000 €. La situation financière de l’entreprise qui travaille pour Peugeot et Renault à 70 %, laisse la porte ouverte aux éventuels repreneurs dont les dossiers devront être déposés avant fin mai. On évoque l’Espagnol Mapsa et surtout l’Allemand Borbet. Ce dernier inquiète la CGT de F2R « après le sort qu’a connu l’entreprise Sudräd, en Alsace ».
Jacky Courtin
Catégorie :
Economie
