La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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samedi 30 Jan, 2016
Catégorie : Selon la presse

Ingrandes (86) La fonderie alu conquiert l’Amérique

La Nouvelle République –
La fonderie alu emploie actuellement 350 salariés, auxquels s’ajoutent quelques dizaines d’intérimaires.

L’année commence bien pour la fonderie alu. Un constructeur américain vient de lui confier la fabrication de pièces de moteur pour son nouveau véhicule.
AG Fonderie alu
Les bonnes nouvelles s’accumulent à la fonderie alu. Il y a quelques mois, la prestigieuse marque anglaise Aston Martin avait confié au sous-traitant automobile ingrandais la fabrication d’une pièce de suspension de la VH 500, sa nouvelle berline. Puis, en fin d’année dernière, Renault, son donneur d’ordre historique, lui avait renouvelé sa confiance en lui assurant un volume minimum de 800.000 culasses à produire par an jusqu’en 2018 pour six moteurs, don un nouveau, le BR10. Un bonheur n’arrivant jamais seul, l’entreprise vient de décrocher un nouveau marché. « Il s’agit d’une culasse et d’un carter de cylindres en aluminium, indique dans un communiqué la direction.Ces pièces seront montées des véhicules d’un nouveau genre vendus en Europe depuis le dernier trimestre 2015.

«  Une belle victoire  »

« Après l’affectation officielle pour la culasse Renault BR10 en novembre 2015, cette nouvelle affaire représente une belle victoire pour le site de Saint-Jean-Industries », se félicite la direction. Une victoire qui récompense, selon elle, la stratégie qu’elle a mise en place depuis qu’elle a repris les rênes de l’entreprise.

« Depuis sa reprise en 2012, la stratégie clairement exprimée par la direction était de diversifier à la fois le portefeuille client et le portefeuille produit », rappelle la direction. Une stratégie qui commence à payer. « Dans les faits, la restauration de l’atelier de prototypage a permis d’ouvrir la voie à la diversification des clients et des produits, souligne la direction. Et côté production série, le projet Renault BR10, laisse présager les meilleurs augures pour l’avenir. »

Des mois de lutte

C’est encore dans toutes les mémoires. En juillet 2011, le groupe français Montupet, ancien propriétaire de la fonderie, avait voulu mettre en œuvre au sein de l’entreprise un plan de compétitivité qui prévoyait une baisse des salaires de 25 %. Pendant plusieurs mois, les salariés avaient lutté contre son application. La fonderie avait finalement été reprise par Saint-Jean-Industries en avril 2012. Une cinquantaine de salariés avaient été licenciés.

Alain Grimperelle

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1 commentaire pour : "Ingrandes (86) La fonderie alu conquiert l’Amérique"

  1. Salaires: grève à la Fonderie alu
    La Fonderie alu, à Ingrandes emploie 350 salariés.
    La Fonderie alu, à Ingrandes emploie 350 salariés.
    agrimperelle
    L’intersyndicale (CGT, FO, CFE-CGC) de l’entreprise Saint-Jean-Industries d’Ingrandes (ex-Fonderie du Poitou alu) a appelé à la grève, hier midi. En cause, les négociations salariales annuelles obligatoires (lire hier).
    Les syndicats de l’équipementier automobile jugent les nouvelles propositions de la direction (soumises hier matin) « insuffisantes ».
    « La quasi-totalité des ouvriers et la moitié des salariés du 2 collège (techniciens, agents de maîtrise, cadres) ont voté la grève », assure, au nom de l’intersyndicale, le délégué CGT Patrice Villeret.
    « Situation de blocage »
    Contacté hier, Jean-Marc Dubuisson, directeur d’usine, reconnaît « une situation de blocage ».
    Il explique sa position: « Dans le contexte concurrentiel qui est le nôtre, j’ai proposé une hausse de 1,5% (brute) pour tous les salariés, c’est-à-dire bien au-delà de ce que qui se fait dans la région, et au-delà de ce que la direction générale m’avait autorisé. En 2015, les salariés ont consenti beaucoup d’efforts pour faire en sorte que l’usine retrouve l’équilibre financier. Je tiens à le saluer. Mais des challenges encore plus importants nous attendent en 2016. Nous ne pouvons raisonnablement pas aller au delà. »
    Patrice Villeret n’est pas de cet avis: « Nous demandons une hausse de 60€ bruts pour le collège ouvriers, et 2% pour le 2 collège. Les salariés ont fait beaucoup de sacrifices depuis le rachat par Saint-Jean Industries il y a quatre ans: une soixantaine de licenciements au moment du rachat, le blocage des salaires, la remise en cause d’une partie des accords d’entreprise… Aujourd’hui, la société a de l’activité. Au siège, à Belleville (Rhône), la direction a accepté 2%, pour une situation similaire à la nôtre. »
    L’intersyndicale se dit prête à prolonger la grève tant qu’elle n’aura pas obtenu gain de cause. « La direction a pris ses responsabilités, aux salariés et aux organisations syndicales de les prendre », conclut, de son côté, Jean-Marc Dubuisson. Le bras de fer est engagé.
    Anthony Floc’h

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