ici résumé, ce que nous savons et les démarches entreprises.
j’accompagne une amie dans ses recherches familiales.
Son grand père Fernand DELVAUX né en 1888 à Gilly (Belgique) s’est marié à BLERE – 37 en 1923 : sur l’acte de mariage, il était indiqué « mouleur en fer » sans autre information.
A la consultation des recensements de population de BLERE, il a été découvert qu’il travaillait chez MOUTON sans autre précision sur cette fonderie.
En 1931, il figure sur les recensements comme toujours mouleur en fer chez MOUTON quai employait au moins une quinzaine de personnes habitant BLERE – relevé recensement.
Suite à son départ précoce de la famille vers 1932 – 1933, la mémoire familiale n’a pas conservé de souvenirs.
Des personnes s’intéressant à l’histoire de BLERE ont découvert ce nom quand on les a contactées.
Pour cette époque, il est évoqué la fonderie RICHARD. Toutefois, en 1926, il a été trouvé dans un journal que RICHARD recrutait des mouleurs et des noyauteurs, donc à priori, il semblerait que ce soit deux entreprises différentes et non que Mouton ait racheté Richard.
Ce qui est intrigant, c’est que le patronyme MOUTON très rare en Touraine est par contre très courant dans le Nord de la France et en Belgique.
Or, il ressort que du fait de la guerre 14 – 18, il y avait plusieurs familles d’origine belge habitant près de la frontière, qui étaient réfugiées à BLERE entre 1915 et 1925 – 1930.
Une supposition a été émise : que cette fonderie MOUTON ait dû quitter du fait de la guerre le Nord de la France à cette époque, emmenant seulement pendant quelques années, avec elle du personnel, expliquant ainsi l’oubli de cette entreprise par la mémoire bléroise.
Nous avons pris, il y a peu, des contacts avec la présidente du club du 3ème âge pour le cas où des personnes âgées, enfants d’employés de l’époque, auraient quelques souvenirs ainsi qu’avec la maire adjointe à la culture, férue d’histoire locale (qui nous a répondu ne rien savoir à ce sujet mais qui va voir auprès du conseil des sages).
Mes recherches sur Internet ont abouti sur votre site, raison pour laquelle j’ai pris la liberté de vous écrire car peut être disposez-vous d’indices ou de pistes à explorer pour avancer.
Au nom de mon amie, je vous remercie pour l’attention que vous avez bien voulu porter à cette question.
Bien à vous.
Elisabeth BARROT pour Colette COLLAS
ST AMAND LONGPRE 41310
