Son coeur d’activité ? La réalisation de pièces en aluminium pour l’industrie ferroviaire, l’agroalimentaire pour la création de matériel de boulangerie ou bien par exemple, des tampons de jauge pour les professionnels de la pétrochimie. « Chaque client nous envoie un plan de la pièce à réaliser. Nous en faisons un modèle sur lequel nous prenons une empreinte grâce au procédé de moulage au sable. Le métal est placé dans des fours et lorsque l’aluminium fond, il remplit les moules. Une fois refroidi, nous récupérons la pièce qui part ensuite à la finition. » Chaque année, la fonderie livre environ 100 t de pièces, soit plus de 30 000 unités.
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La concurrence de l’étranger__
Après un coup de blues en 2009 et 2010, « nous avons connu une forte croissance les deux années suivantes, témoigne Olivier Gaucher. Depuis, l’activité reste stable en raison notamment de la concurrence de l’étranger. » Parmi ses principaux clients, la fonderie compte notamment Alstom indirectement, qui rachète ses pièces à un intermédiaire. Ce dernier les aura préalablement munies d’installations électriques. « Nous dénombrons environ 70 commandes par an pour une centaine de clients et des séries allant de 10 à 500 pièces », ajoute le dirigeant.
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Des visites organisées__
Afin d’optimiser sa production, celui-ci entend bien investir l’an prochain dans du matériel de robotisation. Une manière de travailler plus vite tout en réduisant la pénibilité du travail des employés. Pour les plus curieux, des visites d’ateliers seront organisées en avril prochain en accord avec l’office de tourisme de Ferrières qui souhaite faire valoir le patrimoine économique du territoire.