Les familles Liebot et Corre annoncent le début des travaux de leur fonderie Coralium à Sainte- Hermine (85 Vendée), ce mardi 5 septembre. Prévue pour une livraison à l’automne 2024, Coralium sera la première fonderie française traitant tous types de déchets aluminium (chutes de production et aluminium de fin de vie), afin de produire des billettes d’aluminium bas-carbone pour les acteurs du bâtiment. Pour acter symboliquement le début des travaux, un acacia a été planté à l’entrée du futur site le mardi 5 septembre. Symbole de résurrection, de renaissance, l’acacia apparaît comme l’espèce qui se renouvelle sans cesse, à l’instar de l’aluminium recyclable à 100 %, et à l’infini, sans perte de qualité.

 

L’usine Coralium va sortir de terre à Sainte-Hermine dans les délais prévus

Le terrassement a commencé sur le terrain de 70 000 m2 qui accueillera l’usine Coralium à Sainte- Hermine, en Vendée. D’une surface de 9 600 m2, le site comptera également des bureaux attenants de 750 m2. L’usine verra le jour à l’automne 2024 et sa première coulée est prévue dès janvier 2025. Les équipes tiennent à souligner la forte implication et réactivité du Préfet Gérard Gavory et des services de l’Etat, notamment la DRÉAL, dans les dépôts et autorisations nécessaires à la tenue des délais.
Pour acter symboliquement le début des travaux, un acacia a été planté à l’entrée du futur site le mardi 5 septembre. Symbole de résurrection, de renaissance, l’acacia apparaît comme l’espèce qui se renouvelle sans cesse, à l’instar de l’aluminium recyclable à 100 %, et à l’infini, sans perte de qualité.

 

Un projet stratégique qui s’inscrit dans le plan France 2030

Le projet, d’un montant total de 42 millions d’euros, a obtenu des aides de l’État à hauteur de 9 millions d’euros (5,4 millions d’euros de subventions et 3,6 millions d’euros de prêts) dans le cadre de l’appel à projet « métaux critiques » France 2030, qui vise à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir, et dont un des volets concerne la décarbonation de notre industrie. Par ailleurs il est a noté que Coralium est implantée dans une zone ciblée pour les aides à finalité régionale (AFR). France 2030 vise à accélérer la transformation des secteurs clés de notre économie par l’innovation et à positionner la France non pas seulement en acteur, mais bien en leader du monde de demain.
C’est un levier majeur pour décarboner notre économie. France 2030, ce sont 50 % des moyens consacrés à la décarbonation, à l’image de ce qui se fait sur les transports avec des objectifs sur l’automobile mais aussi le transport ferroviaire avec le train léger hydrogène, les matériaux avec le recyclage et les matériaux critiques ou encore la production d’électricité ou la décarbonation des sites industriels.

 

Une fonderie bas carbone 100 % intégrée pour une parfaite traçabilité

Pour la première fois en France, cette fonderie regroupera sur un même site à la fois le tri des déchets aluminium et une fonderie. Elle intégrera des innovations technologiques les plus vertueuses pour le traitement des déchets et le processus de fusion. L’achat des déchets auprès de recycleurs français et locaux, permettra à Coralium de bénéficier d’une traçabilité fiable de l’aluminium bas carbone produit.
“Regrouper l’intégralité du processus sur un même site permet à la fois d’être capable de sourcer chaque billette produite dans l’usine tout en donnant précisément son poids carbone mais également d’obtenir une billette avec un poids carbone dans les plus faibles du marché, notamment grâce à la suppression du facteur transport” explique Christian Chevrel, Directeur général des activités amont du Groupe Liebot.
La fonderie Coralium produira 40 000 tonnes de billettes d’aluminium «bas-carbone » par an. Elles ont pour vocation de couvrir les besoins des groupes FINEIRAL et Liebot et plus largement de l’ensemble des professionnels du bâtiment français, dans un souci d’économie circulaire et de circuit court. La volonté des deux familles est d’apporter leur contribution en accord avec les besoins du marché, de penser collectif.

Coralium, la brique essentielle d’un écosystème local vertueux

L’Ouest de la France est vraisemblablement la région qui consomme le plus d’aluminium « bâtiment » en France et en Europe avec la plus grande concentration de leaders de la menuiserie alu, de la façade, des vérandas, des portails, des garde-corps … De nombreux laqueurs et extrudeurs d’aluminium y sont naturellement implantés.
Coralium vient compléter et « boucler » ce grand écosystème (fournisseurs – fabricants – recycleurs) avec une usine de traitement des déchets aluminium et une fonderie pour en faire de l’aluminium bas carbone. Ainsi, l’aluminium de fin de vie et les chutes qui partaient majoritairement hors de France et hors de l’Europe pourront être traités directement dans l’Ouest, offrant un parfait exutoire à la profession et permettant notamment un gain de temps et des coûts de transport optimisés.
“ Il est nécessaire que la filière de récupération, via la REP Produits et Matériaux de la Construction et du Bâtiment, se déploie rapidement pour produire en masse de l’aluminium bas carbone qui profitera à toute la profession. Coralium s’inscrit dans une vision collective. Sa montée en puissance va dépendre de la demande du marché et de notre capacité à organiser la récupération des déchets pour garder cette matière en France. ” affirme Bruno Léger, Directeur Général du Groupe Liebot.