« Depuis des années, les voitures chinoises sont montrées du doigt pour leurs piètres performances en sécurité passive et, à ce titre, difficilement exportables.
Or, pour la première fois, un véhicule d’origine chinoise, la berline Qoros 3, vient de décrocher la note maximale de 5 étoiles aux « crash tests » mené par l’organisme européen indépendant Euro-NCAP. Qoros, marque toute récente, ne cache pas ses ambitions à l’export. Sa berline a en partie été conçue par des ingénieurs allemands. »Les Echos
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Technique
Automobile : on a du souci à se faire pour quelques années encore
et Peugeot se résigne à produire un million de voitures en France
Le constructeur PSA Peugeot Citroën s’engage à ne pas fermer d’usines. Il promet de produire 1 million de véhicules en 2016, contre 1,5 million en 2007.
Après les japonaises puis les coréennes nous allons vivre encore des moments difficiles lorsque les chinoises vont débarquer.
Pourtant je suis convaincu que l’industrie automobile française à encore des atouts pour y faire face ne serait ce que par sa créativité.
Le produit français est très souvent un excellent produit et lorsque l’on se compare d’un point de vue qualité à nos amis d’outre rhin,à segment équivalent, les écarts reposent sur des chiffres derrières la virgule, rarement devant !
Il faut le dire haut et fort et le faire savoir et ces convictions reposent sur bientôt 33 ans chez un constructeur automobile français.
Les allemands ont vendu au monde entier leur concept qualité depuis fort longtemps et ils l’ont fait très brillamment depuis le début. Nous avons donc beaucoup de retard à rattraper car de surcroit nous sommes moins bien vendeurs qu’eux. Notre force de vente a donc un énorme travail en perspective pour se hisser à la hauteur des chevaliers teutoniques, nos voisins !
Le problème n’est pas tant d’arriver à vendre, mais de savoir maintenir un SAV compétent et efficace, à l’écoute des habitudes des populations locales et moins hautaines (voire méprisantes) avec le client, afin de le satisfaire et l’inciter à revenir. Et là, nous sommes en dessous de tout…Nous n’avons pas encore compris.
Nous nous sommes pratiquement fait virer d’Afrique(surtout noire et centrale, où pullulent les véhicules japonais, et peu à peu chinois)alors qu’avec nos ex-colonies, nous avions un boulevard.
Mais bon, nous sommes au moins constant..dans l’erreur!!
En effet, lors d’un stage de 3 mois (en 1968),dans la deuxième usine mondiale de contreplaqué à Port-Gentil au Gabon (70 000 m3 de contreplaqué / mois avec 1 100 africains en 3×8 et 40 français), je suis allé faire une semaine sur un chantier d’abattage de bois (80 tonnes de bois / jour mis à le rivière pour flottation jusqu’à l’usine / jour avec 80 africains). Tout le matériel de chantier était du Caterpilar et Mercédès qui, un certain nombre d’années auparavant, pour s’introduire en Afrique, avaient d’abord mis en place un SAV pour commencer ensuite à prospecter dans le but de vendre leurs engins. Résultat : toute l’Afrique noire, et même plus, est équipée Caterpilar et Mercédès où la moindre petite pièce de rechange est disponible pratiquement immédiatement, le temps de l’acheminement du lieu de stockage à l’utilisateur et ce bien souvent par avion capable des pistes de brousse.