Citation : Aucun problème ne peut être résolu sans changer l’état d’esprit qui l’a engendré.
la fonderie Kohler ex Jacob & Delafon de Noyon juste après sa fermeture fabriquait des baignoires en fonte émaillée lourdes donc. Les plombiers & apprentis ont préféré les remplacer par de synthétiques baignoires en plastiques difficilement recyclables.
Photos d’ un voisin photographe autodidacte Aranaud Chambon dont nous recommandons le livre.
Si les industries manufacturières représentaient 36% du PIB en 1975 , 24% en 1995, 12% en 2014 on pourrait estimer que dans 10 ans ….il ne restera plus aucune de ces industries dans notre pays .. et .seulement d’intéressants musées. Piwi
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Arnaud Chambon, son livre sur la fonderie de Noyon.
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Beaucoup de nostalgie de ce haut lieu industriel que j’ai eu l’honneur de diriger et dont Arnaud a su saisir l’âme.
Encore une fois beaucoup d’amitié et de respect pour ces véritables pro qui ont fait de leur métier un art.
La fonte coule toujours dans leurs veines et le temps ne pourra jamais altérer l’émail du respect qu’on leur doit.
Oh combien vos réflexions sont justes et…inquiétantes.
Notre savoir faire se perd depuis des lustres. Pensez à une société du Tarn qui lors de sa liquidation, voila plus de trente ans, pouvait mettre ses cadres en préretraite dès l’âge de 51 ans 1/2, c’est à dire au moment ou l’on a acquis le plus de savoir de son métier que l’on peut éventuellement transmettre.
Pour l’instant, on se penche sur l’apprentissage mais qui pour former ??
Qui sait mouler une hélice à la trousse de cinq pâles à recouvrement ??
Bien peu de gens et donc le travail va se faire dans les pays « dits émergents » mais avec leur savoir faire de base, ils vont nous submerger rapidement.
Souvent critique, le rappel de quelques anciens à la SCOP albigeoise est une bonne solution…n’est ce pas Messieurs les anonymes petit léon et charlie.
Chroniques d’une délocalisation
De sa création en 1898 jusqu’à sa délocalisation plus d’un siècle plus tard, la fonderie de Noyon (Oise) a offert aux Français « la résistance et le confort de la fonte émaillée, » selon un slogan de Jacob Delafon. Arnaud Chambon témoigne du démantèlement de l’usine entre avril 2007 et février 2009, jusqu’à sa démolition complète.
© Arnaud Chambon / Trans Photographic Press – 2012
À travers son ouvrage « La résistance et le confort de la fonte émaillée. Une histoire industrielle, humaine et sociale, » (paru aux éditions Trans Photographic Press) le photographe réalise un travail de mémoire sur une usine vouée à la fermeture. « J’ai travaillé dans cette usine en tant que fils d’employé, » raconte Arnaud Chambon. « Dans la région on l’appelait ‘La Fonderie’, mais je sais bien que c’était une petite fonderie, une usine comme il en a existé beaucoup. »
Sa connaissance des anciens ouvriers, et des conséquences liées à la cessation de l’activité permettent au photographe de capter la triste nostalgie de cette usine déserte. « Je suis retourné la photographier dans le silence, après l’arrêt de la production. Je voulais faire des photographies qui montrent une part de poésie étrange, secrète et immobile. J’espérais qu’ainsi, à travers cette histoire particulière, elles parviendraient à nous parler de la violence et de la beauté de la vie des hommes. »
Le travail d’Arnaud Chambon est actuellement exposé dans le cadre des Photaumnales de Beauvais, et au Musée de Soissons / Abbaye Saint-Léger.
« La résistance et le confort de la fonte émaillée, » Arnaud Chambon. Editions Trans Photographic Press. 120 pages – Format 24 x 24 cm – 65 photos couleurs et 12 images archives. Ouvrage relié – Couverture imprimée. Textes de Gérard Noiriel, Raymond Copin, François Guigues. 30 euros
Roxana Traista