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Par : piwi
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dimanche 28 Avr, 2024
Catégorie : Actu flash

Ascometal Hagondange et Custines-Nancy : un premier pas vers le maintien de l’emploi

Le sidérurgiste Venete (Italie) a déposé une offre de reprise comprenant les sites Ascometal d’Hagondange et Custines/Nancy. La grande majorité des emplois seraient préservés. L’acier pour l’automobile est porteur. Mais des conditions suspensives sont jugées rudes. La négociation va s’étendre jusqu’à fin mai.
Hubert Gamelon –  Républicain Lorrain
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Ascométal Hagondange et sa « petite sœur » Custines-Nancy sont spécialisés dans l’acier pour automobile.  Photo d’archives /Anthony Picore
Ascométal Hagondange et sa « petite sœur » Custines-Nancy sont spécialisés dans l’acier pour automobile.  Photo d’archives /Anthony Picore

La Lorraine et l’Italie, c’est une histoire de cœur. On a envie de dire benvenuti a casa, au sidérurgiste italien Venete. Pourtant la retenue était de mise, vendredi 26 avril, chez Ascométal. Derrière l’offre comprenant la reprise de l’usine d’Hagondange et de Custines-Nancy, il y a des « conditions suspensives » fortes.

Les raisons de réjouir

Ascométal est en redressement judiciaire depuis fin mars. Les cinq sites français sont menacés , dont Hagondange (438 salariés en CDI, acier pour…

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Le géant sidérurgique Ascometal a reçu des offres de reprise pour ses cinq sites français

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L'italien Acciaierie Venete propose à nouveau de reprendre le «cluster automobile» du groupe français, qui emploie 700 salariés.

L’italien Acciaierie Venete propose à nouveau de reprendre le «cluster automobile» du groupe français, qui emploie 700 salariés. Dmitriy / stock.adobe.com

L’entreprise, qui emploie 1200 salariés en France, est actuellement placé en redressement judiciaire et mis en vente par son propriétaire Swiss Stell. L’italien Acciaierie Venete propose de reprendre le «cluster automobile».

Le groupe sidérurgique Ascometal France, mis en vente par le suisse Swiss Steel, a annoncé vendredi avoir reçu des offres de reprise pour l’ensemble de ses cinq sites hexagonaux, qui emploient au total environ 1200 salariés. Le délai pour présenter un dossier au tribunal de commerce de Strasbourg était fixé au 25 avril à midi : fin mars, un porte-parole d’Ascometal indiquait à l’AFP que «des recherches de repreneurs» étaient en cours, évoquant «des marques d’intérêt sérieuses».

Les candidats ont finalement été au rendez-vous. L’italien Acciaierie Venete, qui s’était manifesté en décembre avant de se retirer, propose à nouveau de reprendre le «cluster automobile» du groupe français, qui occupe environ 700 salariés en Lorraine et au Marais (Loire), a indiqué à l’AFP un porte-parole d’Ascometal. «C’est une bonne nouvelle bien accueillie par la direction», s’est-il félicité. Toutes ces offres s’accompagnent de conditions suspensives, a souligné le porte-parole, alors que la justice s’est donné jusqu’à fin juin pour désigner le ou les repreneurs. «L’enjeu des prochaines semaines c’est de lever ces conditions suspensives mais aussi d’obtenir des améliorations de ces offres concurrentes.La société rencontre des difficultés et a des besoins importants de financement. Il faut pouvoir continuer à investir dans l’outil industriel (…) dans le contexte d’un marché de l’acier européen en crise».

Un projet de reprise porté par les salariés à la Fos-sur-Mer

Suite au retrait de Venete, Ascometal avait été placé fin mars en redressement judiciaire. La chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg avait donné jusqu’au 25 avril à de potentiels repreneurs pour se manifester. La proposition de Venete porte sur le même périmètre que lors de sa première offre, à savoir trois des cinq sites de production français du groupe, à Hagondange (Moselle), Custines (Meurthe-et-Moselle) et au Marais (Loire), ainsi que le Centre de recherche sur les aciers spéciaux d’Ascometal (Creas) à Hagondange.

Ces sites sont spécialisés dans la fabrication d’aciers spéciaux de petits diamètres, de moins de 80 millimètres, à destination principalement de l’industrie automobile. Le site de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), fait l’objet quant à lui d’un projet de reprise par ses salariés, déjà annoncé jeudi, ainsi que d’une offre d’un autre industriel italien, Marcegaglia, qui ne porte que sur une partie de l’activité et des salariés. Le site emploie environ 330 personnes. Enfin, l’usine de Dunkerque, qui emploie 170 personnes, fait l’objet d’une offre de la part de l’espagnol Sidenor, qui s’était proposé en 2017 pour reprendre l’ensemble de l’entreprise.Sidenor propose également de reprendre le site de Custines, entrant ainsi en contradiction avec l’offre de reprise de Venete.

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