Arabelle chez EDF, ou l’épilogue de l’affaire Alstom

LES ECHOS –

Sept ans après la cession controversée des activités énergies d’Alstom à l’américain General Electric, une partie de ces activités reviennent sous le drapeau tricolore, via EDF. Une opération symbolique pour Emmanuel Macron accusé d’avoir bradé un fleuron français.

Cette opération très symbolique marque sa volonté de tourner la page de « l’affaire Alstom ».

Cocorico ! Sept ans après la cession très controversée des activités énergies d’Alstom à l’américain General Electric, une partie de ces activités – dont la fameuse turbine Arabelle considérée comme un « joyau » technologique français – reviennent officiellement, ce jeudi, sous le drapeau tricolore.

« Avec le rachat des turbines à vapeur par EDF , nous devenons l’un des seuls pays au monde qui maîtrise l’intégralité du cycle nucléaire.

C’est un gage essentiel de notre indépendance énergétique », se félicite , Bruno Le Maire. Mais outre ses enjeux industriels, cette opération très symbolique marque pour Emmanuel Macron sa volonté de tourner la page de « l’affaire Alstom », un psychodrame politique qui a empoisonné le début de son mandat.