REPORTAGE – Four plasma à 1 700 degrés, étincelles de titane, presse de 4 500 tonnes…
Aux Ancizes, dans le Puy-de-Dôme, Aubert & Duval forge l’avenir de la souveraineté industrielle française à coups de lingots incandescents.
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Spécialiste des alliages critiques pour l’aéronautique, la défense et le nucléaire, le groupe a failli disparaître après un scandale de falsification, la crise du Covid, et une mise en vente précipitée par Eramet.🤝 Mais l’alliance inattendue d’Airbus, Safran et Tikehau a tout changé : comité exécutif renouvelé, plan d’investissement massif de 350 millions d’euros, retour à la croissance… et des ambitions claires : s’imposer sur le titane, là où règne encore le russe VSMPO.Grâce à EcoTitanium, 75 % du titane travaillé est issu de matière recyclée. Une rareté technologique mondiale. Des contrats commencent à tomber. La reconquête est en marche. 🛡️
En 2024, Aubert & Duval a dégagé 844 millions d’euros de chiffre d’affaires, contre moins de 500 millions trois ans plus tôt. Objectif affiché : franchir le cap des 1,2 milliard d’euros d’ici 2028. 💰