Aujourd’hui, dans certains établissements techniques Fonderie-Traitement Matériaux (Bac Pro/ BTS), nous avons couramment 2 à 3 étudiants devant un enseignant ?
Les fermetures des sections Fonderie deTarbes/Montluçon/ Chartres/ Saint-Diziez etc : il y en avait 22 avec section fonderie …il en reste 7
Cela aggrave la problématique.
Avec donc un flux de sortie de l’effectif national & annuel an de 7 x 3 = 21 élèves
Comment la fonderie va-t-elle participer à la réindustrialisation ?
L’ amicale ESFF et Piwi altertent ainsi les autorités de la profession et de l ‘Education Nationale.
Avec le lancement de Campagne de la Promotion des Métiers/Formations, l Amicale de l’Ecole Supérieure de Fonderie et de Forge – ESFF commence à avoir des réponses….
Prochainement Michel PERRI va partager avec le réseau un document de synthèse sur l’attractivité des jeunes pour nos métiers👌
N’hésitez à partager votre avis sur ce post😉 et bon week-end
Déjà ce n’est pas à une association syndice d’apporter des chiffres ou revendications à l’éducation nationale. Il me semble qu’en république les chiffres aussi bien que les progressions pédagogiques doivent être fait en interne, c’est la le problème pendant 30 ans trop de gens (qu’on disait libéral )proche de la capitale ont navigués autour de ces manques et depuis 30 ans, les gens ont trop vu des exemples dans les familles ( et les fermetures et les délocalisation les plans sociaux lon perd très rapidement la mémoire)Maintenant nous ne sommes plus à bidouiller; si après ces formations on fait du chômage car c’est le cas et bien oui l’état ( c’est nous tous) doit les fermer
Notre association AAESFF est libre de communiquer les chiffres des effectifs formation Fonderie/Forge.
En 1844, Henri Loritz a initié la formation professionnelle avec une action privé (soutenu par des industriels lorrains) dans un premier temps. L’état français a repris la gestion de cet établissement et par la suite dupliqué ce concept dans d’autres régions.
L’ESF a été proposé par Eugène Ronceray lors d’un congrès ATF en France, ce n’est pas l’éducation nationale qui a proposé cette magnifique formation d’ingénieurs fondeurs.
Les fermetures et les délocalisations sont malheureusement présentes dans tous les secteurs. En Fonderie – Forge, nous avons aussi de beaux développements en France (Safran, Marle Nowak, Le Creuset, Stellantis Sept Fons, Unions des Forgerons etc….).
La Fonderie et la la forge sont des secteurs stratégiques! En soutenant la formation technique, nous pourrons développer notre industrie! On peut pas accepter une fermeture d’une section Fonderie ou Traitement des Matériaux.
Nos politiciens/dirigeants doivent rapidement réagir car d’autres pays ( Chine, Inde, Turquie ) progressent rapidement ! Avec notre blog Fonderie PIWI, nous souhaitons partager les informations de la profession.
Là il s’agit de Fonderie et de Traitements Thermiques mais il y a bien d’autres secteurs où la demande n’est pas assurée et ce n’est absolument pas nouveau.
Pendant mes douze années aux achats, 1993-2005, plus d’autres activités me mettant en relation avec les fournisseurs, j’ai toujours entendu: nous n’arrivons pas à embaucher pour pourvoir nos postes vacants.
En 1974-1976 nous étions 21 ou 22 élèves en BTS fonderie mais préalablement nous étions 3 fondeurs et 4 modeleurs en BT, 7 ou 8 moulistes et autant de chaudronniers .
Après recensement l’essentiel de la promotion BTS Fonderie est restée dans le métier, de près ou de loin et quelquefois dans des conditions peu épanouissantes.
Maintenant l’ensemble des diplômes après bac se font en trois ans y compris le DUT qui semble évoluer dans ce sens.
Un BTS aujourd’hui doit posséder le métier bien évidement mais également la CFAO, parler anglais, avoir des connaissances en économie-gestion et surtout avoir un bon potentiel d’autonomie.
Par ailleurs ce qui se remarque c’est qu’en France, quelque soit le niveau, nous semblons remplir davantage les secteurs de gestion que les secteurs industriels.
J’ai d’ailleurs un exemple précis d’un jeune reçu au bac scientifique avec une mention très bien fort d’un 20 en maths et qui est parti en prépas…écoles de commerce.
Hors pour la suite cela risque de nous limiter voir de nous pénaliser.
En BT, à la fin des années 70, nous étions..2 en spécialité Fonderie. le problème n’est pas nouveau. Et s’il faut remplir des classe avec des élèves peu motivés, en voie de garage, absolument pas motivés/intéressés(comme j’ai ai hélas vu pas mal), ce n’est pas non plus une solution.