Parmi elles, une sculpture nommée tristesse datant du 19e siècle.

Au cimetière de Saint-Gilles, ce sont plus de 200 pièces de bronze et de cuivre qui ont été dérobées comme la pleureuse, nommée Tristesse. Celle-ci veillait sur le caveau familial de la famille Janssen depuis plus d’un siècle et elle a été volée il y a quinze jours. “C’est un lieu de rassemblement pour la famille, il y a actuellement 25 personnes. C’est un héritage du passé, la situation est douloureuse”, confie Serge-Olivier.

Dans ce dossier, la Commune se prépare à se constituer partie civile et entend mener une enquête approfondie. “On constate des vols dans tous les cimetières, mais c’est vrai qu’à Saint-Gilles, le patrimoine est inestimable.” 

Jusqu’à présent, ce lieu de recueillement n’était pas du tout sécurisé. Un budget d’urgence de 50 000 euros a été demandé pour couvrir les 12 hectares de caméras.

■ Reportage de Marine Guiet et Beatrice Broutout