et je tombe nez à nez avec une automobiliste en flagrant délit d’infraction.
Elle avance avec opiniâtreté vers moi en tentant de me forcer le passage.
Elle avance avec opiniâtreté vers moi en tentant de me forcer le passage.
La rue étant étroite, soit elle montait sur le trottoir en frottant son rétroviseur sur le mur, soit je reculais de quelques mètres pour la laisser atteindre le croisement derrière moi.
Vous connaissez désormais ma courtoisie, et bien évidemment, je lui cède le passage sans vociférer les noms d’oiseaux couramment utilisés par les automobilistes en colère.
Arrivée à ma hauteur, j’attendais un signe amical, un geste d’excuse pour avoir commis une faute qui aurait pu causer un accident.
Et bien non, rien de tout ça, la dame ne daigna même pas regarder dans ma direction semblant nier son forfait sans même un geste de considération.
Bon vent pensais je, car si elle est coutumière du fait, elle tombera un jour sur plus mal embouché que moi et ce ne sera pas que son rétroviseur qui sera amoché.
La morale de cette histoire banale, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui nient leurs responsabilités.
Ils ont une arrogance qui les met au-dessus des lois, ils n’acceptent pas leur faute, et refusent même de l’évoquer.
Jeunes qui vous destinez à l’industrie, votre route sera pavée par ce type d’énergumènes.
Des supérieurs hiérarchiques qui nieront toujours leurs erreurs, ou pire, vous les feront porter à leur place.
Des irresponsables au sens littéral, incapables de prendre la moindre responsabilité, incapable de répondre de leurs actes.
Ces types de comportements, sachez-le sont rédhibitoires chez ces individus.
Alors une seule solution, détectez les au plus vite, en général pour un esprit bien tourné il vous faudra entre 1 et 2 minutes pour vous en rendre compte, et passez votre chemin.
Choisissez votre boss autant qu’il vous choisit, l’industrie est en général et fort heureusement une école de bons gars et de plus en plus d’admirables femmes managers.
Engagez vous dans le bon sens de votre chemin.
PRENEZ VOS RESPONSABILITÉS
Hier matin, je m’engage dans une rue à sens unique