PIWI salue ici la mémoire de son dernier directeur un ESF
Les métamorphoses de la Fonderie SACM, toute une histoire
De 1923 à 1997
Les métamorphoses de la Fonderie sont au cœur d’ une exposition produite par le Cresat (Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques) laboratoire de l’UHA. Construite entre 1920 et 1923 pour remplacer la première fonderie de l’usine AKC (André Koechlin & Cie), la Fonderie de la SACM (Société alsacienne de construction mécanique) servait à la fabrication de grosses pièces, son activité a totalement cessé en 1997.
Tout un complexe d’usines
Patrick Perrot, ancien de la SACM et membre associé du Cresat, cheville ouvrière de l’expo avec l’historienne Marie-Claire Vitoux, rappelle en premier lieu que la Fonderie « faisait partie de tout un complexe d’usines ».
C’est en 1826 qu’André Koechlin fonde avec Mathias Thierry et Henri Bock une entreprise de construction de machines textiles, AK & Cie, après avoir acquis des machines-outils et des brevets à Manchester chez MM Sharp & Roberts.
En 1828,…
J’y ai effectué un de mes stages en 1975, le Directeur de la fonderie était Jean ZEISER, ESFF 1952, personnage haut en couleurs, avec en plus tout le personnel de maîtrise du bureau qui durant les 2 premières semaines ne parlaient pratiquement qu’en Alsacien. JN Martin qui à la même période faisait son stage à Guebwiller doit s’en rappeler.
La fabrication des gros moteurs AGO (20 cylindres en V avec un alésage de 240mm) était quelque chose de très intéressant.
A noter qu’après coulée, l’élimination des noyaux des blocs et culasses était effectué par débourrage hydraulique à l’eau, dans une machine spécifique réalisée par Sisson Lehman (buse en carbure de 5mm de diamètre et 240 bars de pression)
SACM avait également une deuxième fonderie à Masevaux (pour activité textile)
Je me souviens d’avoir visité cette belle fonderie en 1973, et tout gamin que j’étais à l’époque, j’étais (déjà) fasciné par la fonderie de ces blocs moteurs…
Cette visite faisait suite à celle de la fonderie de Masevaux, qui travaillait beaucoup à l’époque pour Schlumberger Machines Textiles à Guebwiller.