France Bleu-
Les administrateurs du site, les représentants de l’intersyndicale, de l’Etat et de Renault se sont réunis, ce mercredi, pour une table ronde à la préfecture de Poitiers. L’objectif : trouver des solutions pour sauver le site. A son issue, les salariés se disent satisfaits mais restent vigilants.
350 employés risquent de perdre leur emploi.
La préfecture de Poitiers accueillait, ce mercredi après-midi, une table au sujet de l’avenir de la fonderie du Poitou Alu, placée en redressement judiciaire en avril dernier. Autour de la table des négociations, les administrateurs judiciaires de l’entreprise, des représentants de l’intersyndicale, de l’Etat et de Renault se sont réunis pour trouver des solutions pour les 350 salariés du site, dont l’emploi est menacé par une fermeture.
A l’issu des négociations, les syndicats se sont dit satisfaits des avancées obtenues. La région et l’Etat s’engagent à apporter leur soutien financier au futur repreneur. Pour le trouver, l’entreprise devrait avoir un peu plus de temps. La date limite de dépôt des dossiers de reprise, initialement fixée au 20 octobre doit être repoussée.
De son côté, Renault affirme vouloir soutenir l’entreprise en commandant les pièces nécessaires à sa production mais réclame aussi une meilleure productivité du site.
Après les promesses, les salariés de la fonderie attendent désormais des engagements concrets dans les prochains mois.
