OU L’ART DE STIMULER MÉCANICIENS ET CHAUFFEURS (1840-1860)
Historail – Georges Ribeill
En tête de trains inégalement chargés circulant sur des lignes aux profils très variés, comment stimuler mécaniciens et chauffeurs pour tirer le meilleur parti de leurs machines délicates et gloutonnes en un combustible coûteux, le coke ? Instaurer des primes d’économie du combustible, telle est la « carotte » progressivement adoptée par toutes les compagnies. Non sans varier les recettes, les consommations relevant autant de contraintes matérielles que de l’art de la conduite du feu. La conversion tardive de la houille au coke constitue un tournant majeur dans cette quête ininterrompue de réduction des coûts de la traction.
