La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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samedi 27 Juin, 2015
Catégorie : Evènements

Poclain a fêté ses 80 ans

Dans les campagnes françaises, les tracteurs restent rares et ceux qui existent pas toujours faciles à faire fonctionner. Ce sont, pour la plupart, des monocylindres qu’il faut réaléser tous les ans. À force de réparer et de faire réparer le Mercedes-Benz de la ferme, Georges Bataille finit par s’associer avec un mécanicien, Antoine Léger. La société « Bataille et Léger » est créée le 1er mai 1927 et l’atelier installé à Lagny-le-Sec. Réparations de voitures et de tracteurs, fabrications de quelques équipements de machines agricoles, vente de carburant, les activités de cette association dureront jusqu’à la mort d’Antoine Léger en 1929. Georges Bataille reprend ensuite seul l’atelier et l’installe au Plessis-Belleville, dans un bâtiment en face de la ferme. Et le 12 décembre 1930, la société change de forme et devient une entreprise personnelle sous le nom « Ateliers de Poclain ». À l’emplacement choisi par Georges Bataille, face à la ferme, se trouvait une mare utilisée anciennement pour le rouissage du lin. Dans le patois picard, une mare s’appelle une « poche » que l’on prononce « poque » . C’était donc la « poque à lin », qui, par contraction, devint « Poclin » puis « Poclain ».

La Seconde Guerre mondiale et la reconstruction

En 1939, Poclain est une petite entreprise d’une cinquantaine de personnes. La guerre déclarée, un marché est passé avec la Défense Nationale pour fabriquer des remorques devant recevoir des systèmes d’épuration des eaux. Un autre pour des chariots transportant des gaz. Un troisième consiste à mettre sur pneus les groupes électrogènes du terrain d’aviation du Plessis-Belleville. En parallèle, la construction de matériel agricole se poursuit presque normalement, en particulier le « trois roues ».
Après l’offensive allemande et l’armistice du 22 juin, l’entreprise se retrouve en zone occupée. Georges Bataille aura bien du mal à faire redémarrer puis à maintenir l’activité. Non que les commandes fassent défaut, mais le fer manque, les bras aussi. Les réparations se multiplient, on bricole. Chaque remorque produite semble être la dernière. En mars 1943, il reste en tout et pour tout une quinzaine d’ouvriers et la production tourne au ralenti.
En août 1944, la libération devient enfin une réalité. Le Plessis-¬Belleville et les « Ateliers de Poclain » n’ont quasiment subi aucune destruction. Dès le 7 septembre, le nettoyage de l’entreprise et la remise en état du matériel peuvent commencer. En France, passés l’euphorie de la victoire et les règlements de compte, les réalités économiques reprennent le dessus. Peu à peu, les ventes augmentent, rattrapent puis dépassent leur niveau d’avant-guerre. Ce mouvement ascendant se poursuivra jusqu’en 1948. À cette date, plus de 120 personnes travaillent dans l’entreprise.

Pelle hydraulique Poclain à côté des ateliers de Crépy-en-Valois

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2 commentaires pour : "Poclain a fêté ses 80 ans"

  1. Tout le monde a appris la nouvelle à la GIFA. Poclain Hydraulic rachète….la fonderie ???

    attendons l’officialisation.

    Wait & See.

  2. Bonjour,
    Poclain Hydraulics a fêté ses 30 ans d’existence ce week-end.Le groupe Poclain ayant été racheté par Case.

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