Marc est originaire de Paris et dès l’adolescence, dans l’atelier de son papa, qui était artiste peintre, il avait un petit coin de fonderie rien que pour lui où déjà il commençait à créer. Après des études en histoire de l’art, il a travaillé une année avec un fondeur professionnel pour acquérir toutes les techniques. Marc est arrivé en Ariège en 1977, mais c’était du côté de Montségur car il était attiré par l’histoire des cathares. Au pied du château, il a monté un atelier de fonderie pour fabriquer des bijoux.
Un jour, il a découvert le Couserans et le village d’Arrien, la municipalité lui a proposé un espace superbe pour installer un nouvel atelier et depuis de nombreux sculpteurs de toute la France et même des pays voisins sollicitent son talent.
La technique de la cire perdue
Le modèle façonné par le sculpteur est un prototype en cire sur lequel le fondeur dispose des canaux de moulure appelés artifices de fonderie. Ensuite, la structure en cire est recouverte d’un matériau réfractaire et ce moule est mis dans un four. La cire fond et laisse un espace en creux dans lequel le fondeur coulera le bronze en fusion. L’étape suivante est la plus délicate car on casse le moulage pour obtenir la pièce de fonderie. Puis l’artiste revient à l’atelier pour retravailler son œuvre ou alors le fondeur se charge de la finition qui est un énorme travail.
Marc Lebreton a développé en 2006, pour la fabrication du moule, un produit de fonderie innovant qui fait économiser 80 % d’énergie. Silicafusion, breveté en 2008, est un matériau de qualité, et hormis la chamotte, une argile brute cuite à très haute température, tous les produits sont fabriqués sur place. Ce produit, qui répond aux exigences des professionnels de la fonderie à cire perdue, est distribué dans toute la France.
