FRANCE 3
La grande majorité des salariés d‘ATS-Marle, fonderie de précision spécialisée dans la fabrication de prothèses orthopédiques qui emploie 117 personnes à Alès, dans le Gard, sont en grève depuis plus d’un mois, pour réclamer des augmentations de salaires. Les négociations, au point mort depuis 15 jours, ont repris ce lundi après-midi .
Les salariés de la fonderie alésienne ATS-Marle sont en grève pour une durée indéterminée : c’est l’échec des négociations annuelles obligatoires qui est à l’origine de ce mouvement, déclenché le 12 octobre dernier.
Six réunions avec la direction du site alésien plus tard, l’intersyndicale reste sur sa faim : les élus de la CGT, de la CFTC et de la CGC, qui réclamaient initialement 200 euros brut d’augmentation par mois pour l’ensemble des salariés, n’ont toujours rien obtenu.
« Zéro euros d’augmentation ! C’est la dernière proposition de la direction » tempêtait lundi matin Philippe Girard, représentant de la CFTC au micro de nos confrères de France 3 Pays gardois.
« Au départ, nous, on est parti à deux cents euros, puis on est descendu à 150 puis à 80 et eux, c’est PV de désaccord ! On peut pas reprendre le travail si on a pas une augmentation de salaire, les salaires sont très bas à l’embauche, 1400 cents euros par mois net! «
Le 12 octobre dernier, lors de l'ouverture des négociations annuelles obligatoires, le groupe Marle avait annoncé 2% d’augmentation aux salariés de ses 7 sites de production : soit environ 40 euros par mois, ainsi qu’une prime exceptionnelle de 500 euros.
La direction du groupe s’est rendu sur place cet après-midi afin de renouer le dialogue social. Les négociations doivent se poursuivre mardi matin.
Les syndicats espèrent parvenir à un compromis pour une revalorisation immédiate des salaires. Et attendent des propositions pour 2023.
En attendant, la direction générale, elle, n’a pas souhaité s’exprimer.
Entamée le 12 octobre dernier, la grève se poursuit chez ATS, fonderie alésienne de précision spécialisée dans la fabrication de prothèses orthopédiques, à Alès, dans le Gard.
90 % des 117 employés sont en grève pour obtenir de meilleurs salaires. • © FTV