La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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vendredi 28 Déc, 2018
Catégorie : Selon la presse

Une fonderie de verre : ?

« Je reçois de grandes plaques de verre que je fais fondre. Le verre devient liquide autour de 1 000 degrés. Il prend sa place dans des moules de plâtre », explique-t-il. Avant de poursuivre : « Je casse le plâtre et je repolis le verre. Les petites pièces vont mettre une semaine à redescendre en température. On possède de nombreux fours pour chaque pièce différente ».

Dans son atelier, Laëtitia Briend travaille le verre avec ses mains de créatrice. (Matthieu Naizet)
Il reçoit des commandes de designers, d’architectes et d’artistes qui lui donnent un modèle. « Il faut compter un minimum de 30 jours de délai pour une commande ».

Tous les premiers vendredis de chaque mois, il se rend à Paris pour rencontrer de futurs clients. « Le gros de ma clientèle se situe à Paris et à Bruxelles. Mais j’ai aussi des clients à New York, Dubaï, Londres, Miami, en Suisse… » Environ 150 séries sortent de la fonderie chaque année.

Olivier est une bible du verre.
Seulement deux entreprises travaillent sur le secteur du verre sur-mesure en France. En matière de verre, Olivier en connaît un rayon. Diplômé de l’école Cerfav en 2002, (NDLR : centre européen de recherches et de formation aux arts verriers) à Nancy, il a effectué un compagnonnage en Suède et pris des cours sur le verre avec un Australien. « J’ai ensuite exercé pour un centre d’art au ministère de la culture à Marseille ».

Les chats de Chloé, les tracteurs de Léo
La fonderie de verre, c’est aussi une histoire de couple. Olivier Fonderflick aux gros œuvres, Laëtitia Briend pour les bijoux et les éléments de décoration. Les deux orfèvres se sont rencontrés sur les bancs de l’école, à Nancy, puis Laëtitia a suivi Olivier à Marseille. « Olivier est une bible du verre », sourit celle qui
a découvert le verre avec les souffleurs de Bréhat lors d’études en arts appliqués à Tréguier.
« Avec une collègue, nous avons monté notre propre atelier dans le Sud. Mais j’avais toujours en tête l’idée de revenir en Bretagne », raconte-t-elle Le couple décide alors de lancer sa propre entreprise dans le hangar du père de Laëtitia, à Saint-Alban.

Joyeuse et créative, Laëtitia façonne des bijoux et de petits éléments décoratifs comme des appliques, des cadres, des luminaires… « Je vends mes bijoux ici, à la fonderie, mais aussi dans les boutiques de créateurs comme le Transat, à Pléneuf-Val-André et l’Atelier 14, à Saint-Brieuc ». Laëtitia utilise la technique du fusing, « un assemblage de plaques de verre ». En parallèle, l’artiste intervient, tous les soirs, dans différentes écoles du secteur lamballais. « Dans quatre écoles, avec huit enfants, nous réalisons des médailles en verre ».

D’une histoire d’amour, le verre est devenu une passion familiale. Leurs enfants, Chloé et Léo, se sont pris au jeu du verre. Chloé fabrique des chats et Léo des tracteurs.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lamballe/creation-olivier-et-laetitia-une-histoire-de-verre-27-12-2018-12172451.php#4RhY2bTdPD2fmVLd.99

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2 commentaires pour : "Une fonderie de verre : ?"

  1. bonjours je suis a la recherche une fonderie qui serai capable de refaire des feux rouges pour une voiture simca 8 sport j ai un modèle a disposition et le prix

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