à découvrir dans le livre d’ Arnaud Chambon.
La fonderie est fermée depuis 2007 .
J’ai trouvé beaucoup de poésie dans ses (ces) images étonnantes qui parleront aux lecteurs du blog.Piwi
Arnaud Chambon. Chroniques d’une délocalisation
De sa création en 1898 jusqu’à sa délocalisation plus d’un siècle plus tard, la fonderie de Noyon (Oise) a offert aux Français « la résistance et le confort de la fonte émaillée, » selon un slogan de Jacob Delafon. Arnaud Chambon témoigne du démantèlement de l’usine entre avril 2007 et février 2009, jusqu’à sa démolition complète.
© Arnaud Chambon / Trans Photographic Press – 2012
À travers son ouvrage « La résistance et le confort de la fonte émaillée. Une histoire industrielle, humaine et sociale, » (paru aux éditions Trans Photographic Press) le photographe réalise un travail de mémoire sur une usine vouée à la fermeture. « J’ai travaillé dans cette usine en tant que fils d’employé, » raconte Arnaud Chambon. « Dans la région on l’appelait ‘La Fonderie’, mais je sais bien que c’était une petite fonderie, une usine comme il en a existé beaucoup. »
Sa connaissance des anciens ouvriers, et des conséquences liées à la cessation de l’activité permettent au photographe de capter la triste nostalgie de cette usine déserte. « Je suis retourné la photographier dans le silence, après l’arrêt de la production. Je voulais faire des photographies qui montrent une part de poésie étrange, secrète et immobile. J’espérais qu’ainsi, à travers cette histoire particulière, elles parviendraient à nous parler de la violence et de la beauté de la vie des hommes. »
© Arnaud Chambon / Trans Photographic Press – 2012
Le travail d’Arnaud Chambon est actuellement exposé dans le cadre des Photaumnales de Beauvais, et au Musée de Soissons / Abbaye Saint-Léger.
« La résistance et le confort de la fonte émaillée, » Arnaud Chambon. Editions Trans Photographic Press. 120 pages – Format 24 x 24 cm – 65 photos couleurs et 12 images archives. Ouvrage relié – Couverture imprimée. Textes de Gérard Noiriel, Raymond Copin, François Guigues. 30 euros
Roxana Traista