Qui pourrait se douter aujourd’hui que l’avenue Roger-Salengro, à Sin-le-Noble, accueillait il y a un siècle une entreprise à la renommée internationale ? Au total, on recense, rien qu’en France,
deux cent treize cloches ainsi que sept carillons signés Wauthy.
Par VALENTIN HAMON–BEUGIN (CLP) | Publié le 23/10/2016 PARTAGER TWITTER Le journal du jour à partir de 0.79€
La sortie
Sous l’impulsion de Wauthy, la célébrité de la fonderie va rapidement exploser, et ce grâce aux 220 ouvriers employés en 1906. Parmi eux : des fondeurs, des forgerons, des modeleurs, des mouleurs et des journaliers.
__
Dopée par la reconstruction__
Durant le premier tiers du XXe siècle, les cloches Wauthy s’exportent partout en France et au-delà, et ce malgré la destruction de la fonderie durant la guerre, ce qui stoppe la production jusqu’en 1919. C’est d’ailleurs le désir de reconstruire ou de remplacer les cloches détruites ou volées par les Allemands qui dope l’activité de l’entreprise, et la conduit à produire 2 000 tonnes de cloches de 1919 à 1930, avec un pic, en 1925, à 280 tonnes.
La première cloche sortie de la fonderie au lendemain de la guerre est bien connue ; c’est le bourdon de 2,1 tonnes de la collégiale Saint-Pierre de Douai. Wauthy permet également la production d’un autre joyau de la cité des géants ; Joyeuse, bourdon de 6 tonnes de l’hôtel de ville.
Mais durant cette période l’entreprise fond également des cloches pour d’autres villes des Hauts-de-France, comme Saint-Omer, Nomain, Féchain, Orchies, Carvin, Lille, ou pour d’autres départements. Les cloches Wauthy ont été exportées en Provence, en Ardennes, en Moselle, dans la Somme et en Bretagne. Certains parlent même d’un succès allant jusqu’au Canada, en Argentine, au Japon et au Mexique…
Le glas de la fonderie
Toujours est-il qu’à l’aube des années 1930, la fonderie connaît des temps plus rudes. Le décès de Charles Wauthy, en 1929, (sa tombe, hélas en piteux état, se situe dans le cimetière du Centre de Sin-le-Noble) ainsi que la remise en question de la qualité musicale des cloches provoquent le déclin de l’entreprise. La Seconde Guerre mondiale met un terme définitif à la production. La dernière cloche sortie de la fonderie date de 1939…
Wibault sur ce château d’eau de Sin le Noble berceau de la famille.
D’hier à aujourd’hui, la fonderie Cordonnier
Par La Voix du Nord |
1910 – Sortie des ouvriers de la fonderie Cordonnier
La fonderie Cordonnier était située rue du faubourg de Douai, au début du XXe siècle. Sur la photo ancienne, on voit la sortie des ateliers en 1910. Cette rue se nomme maintenant avenue de la Libération et à la place des ateliers, un garage (aux 2 chevrons) s’était installé avant de partir sur la zone de l’Europe.
La fonderie Cordonnier s’est modernisée et a maintenant ses locaux carrière Tockaert, derrière le lycée hôtelier. Elle s’est spécialisée la fabrication de structures métalliques et de parties de structures. Son effectif est compris entre vint et quarante-neuf salariés.
Sur l’année 2015, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 7 141 500 €.
Quant à l’avenue de la Libération, c’est toujours une importante artère de la cité de la chicorée, agrémentée d’énorme pots arborés.
la promo 1959 avait dans ses rangs wauthy jean paul
Le Wibault sur le château d’eau mériterait une très sérieuse réfection.
Avec une famille aussi nombreuse, tout est possible !
Je m’appelle Joseph-M. TAKAMI, PSS, archeveque de Nagasaki, Japon. Je ne sais pas si je peux vous poser des questions. Mais j’aimerais savoir s’il y a du document concernant les deux cloches qui furent fabriquees chez C. WAUTHY en 1922 et envoyees a Urakami, Nagasaki. La moins grande cloche fut detruite avec le clocher par la bombe atomique du 9 aout 1945 et la grande aussi tombee avec le clocher, mais retrouvee et on sonne jusqu’a aujourd’hui dans la meme eglise reconstruite en 1959. J’aimerais en avoir des photos et une espece de rapport s’il y en a.
bonjour
je suis en train de faire mon arbre généalogique et nous sommes arrive a mon arriéré grand père qui aurais travaille comme mouleur a sin le noble dans votre entreprise en 1900 et peut être mon grand père peut et il vous reste des archives j aurais aime savoir s il a bien travaille chez vous mon arriéré grand père s appelais louis Victor lecas et mon grand père julien lecas profession tourneur merci pour tous renseignements mr lecas francois